Détenteur du trophée, le Congo a déjà sorti les dents face à ses adversaires, en battant vendredi 21 juillet 2017 au stade Robert Champroux de Marcory, (4-1) son adversaire du jour le Niger, dans le match de football de la première journée de la poule B. Au terme de la rencontre, le sélectionneur des Diables Rouges, Valdo Candido s’est prêté aux questions de afrikipresse.fr.
Votre équipe a obtenu une victoire d’entrée contre le Niger. Quel effet sur le moral du détenteur du trophée que vous êtes ?
Cette victoire contre le Congo est bonne pour le moral, au regard de tout ce qui s’est passé à notre arrivée le jeudi dernier. Pour des problèmes d’organisation, c’est à une heure du matin que nous avons été logés. De plus le vendredi, nous avons joué à 15h dans une forte chaleur et le vent. Je suis donc fier de mes joueurs. Nous allons nous reposer en attendant le choc contre le Cameroun ce dimanche.
Le match contre le Cameroun, pourquoi le qualifiez-vous de choc et comment le voyez-vous ?
Quand on parle du Cameroun, on voit une nation de football. C’est comme quand on parle du Bresil ou de l’Argentine. Donc ce sera un match difficile voire compliqué, car le sélectionneur du Cameroun est aussi conscient que jouer le Congo n’est pas chose aisée. Pour notre part, nous allons travailler par rapport aux intempéries.
L’objectif du Congo à Abidjan est-il de conserver son trophée qu’il détient depuis deux éditions ?
Dans un premier temps nous avons pour ambition de repartir avec notre trophée. Mais sachez qu’en prenant fonction au Congo, ma mission était de restructurer le football à la base avec les jeunes. J’avoue que cette génération a du talent, et a donc de l’avenir. Je travaille donc à avoir une bonne équipe. Car mon souhait est que le Congo se qualifie pour le Mondial 2018 avec cette génération.
Entretien réalisé par Adou Mel
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