Jean Bonin Kouadio est le nouveau secrétaire général adjoint chargé de la communication et du marketing politique du Front Populaire Ivoirien. Il a échangé avec les journalistes lors d’un déjeuner de presse le samedi 19 mars 2016, à Cocody-Angré.
Selon lui, la guerre de positionnement au FPI, n’a pas commencé aujourd’hui. Il déplore sa poursuite et propose entre autre, un face à face entre Sangaré et Affi pour une confrontation des idées et des stratégies.
Jean Bonin justifie l’intervention de la justice dans cette affaire, même s’il y a une médiation des certaines têtes couronnées en cours, qui ont décidé de jouer les bons offices en rapprochant les deux tendances par l’entremise , a-t-il révélé, de Marcel Gossio et Amani. L’homme de droit est revenu sur la dernière décision du juge des référés Kouadio Charles David, qui s’est déclaré « incompétent » pour rendre une décision dans cette crise qui divise le FPI. Pour lui, ‘’si le juge des référés s’est déclaré incompétent, c’est tout simplement parce que le juge de la Cour d’Appel a déjà été saisi et devra se prononcer bientôt sur le fond du problème’’. Cette décision de justice réjouit le camp Sangaré qui en a même jubilé, mais Jean Bonin estime qu’en d’autres lieux, notamment en France où il a fait ses études de Droit, le juge des référés aurait bien pu avoir son mot à dire, sans vouloir laisser la latitude à la Cour d’Appel de se prononcer seule sur cette affaire : « En France, la décision aurait été autrement, car c’est une action de référé d’heure en heure ». Aux va-t-en guerre du FPI qui voient partout la main de la France dans ce qui arrive aux Ivoiriens, Jean Bonin recommande la sagesse, la discussion et la diplomatie. « Sans être assujetti à la France, il faut tenir compte des réalités. C’est difficile qu’il y ait une rupture avec la France. Il faut toujours discuter, car la discussion n’est pas la compromission ».
Villard D