Membre du Comité Exécutif de la Fédération Tchadienne de Football, le colonel Dopaltos Djibrine est également le directeur des sports militaires du Tchad. Lors de son passage à Abidjan dans le cadre du match retour des préliminaires de la Ligue des Champions de football entre l’ASEC Mimosas de Côte d’Ivoire et l’AS Coton Tchad, afrikipresse.fr l’a rencontré.
Il s’est prononcé sur le football ivoirien, celui de son pays avec ses infrastructures et son académie de football, la candidature du Tchad pour l’organisation des CAN des U 17 et U 20, le manque de sponsors et les éliminatoires de la CAN 2017.
‘’ Le niveau du football tchadien n’est ni haut ni bas. Il est intermédiaire. Cette situation est due au manque de sponsors et d’encadreurs sinon nous avons des jeunes talents qui nous donneNT beaucoup de satisfaction’’, a expliqué Dolpatos Djibrine.
Au chapitre des infrasructures l’ancien joueur et dirigeant de l’AS Coton Tchad assure : ” Nous avons dix stades soit un terrain dans chaque région de notre pays. A ce niveau, nous n’avons aucun problème. Nous avons plutôt un problème d’encadreurs pour nos jeunes’’.
Et d’informer qu’à ce sujet, le Tchad a postulé pour l’organisation des compétitions de jeunes notamment les CAN des U17 et U20 mais que les dossiers n’ont pu être déposés à temps. Toutefois, il rappelle que le Tchad prépare avec une grande attention le prochain championnat militaire.
Parlant de la CAN 2017 qui aura lieu au Gabon, il estime en toute logique que les chances de son pays ne sont pas grandes face à des nations comme l’Egypte, le Nigéria et la Tanzanie. D’ailleurs, les Tchadiens ont très mal débuté les éliminatoires de cette épreuve en concédant deux défaites en deux matches et se retrouvent à dernière place du groupe G.
Il reconnaît également que contrairement à des nations tels le Nigeria, le Cameroun, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal…le Tchad n’a pas de joueurs de dimension internationale de la trempe des Didier Drogba, Mikel Obi, Sofiane Feghouli, Pierre Emerick Aubameyang, Eto’o Fils et autres. ‘’Nous avons Casimir Ninga de Montpellier, deux joueurs au Gabon et deux autres au Qatar’’ assure-t-il.
L’homme regrette que le football de son pays ne soit pas au haut niveau. ‘’ J’ai des regrets à ce niveau. Mais nous sommes en train de travailler à la base. Cette équipe de l’AS Coton Tchad est un exemple. Les joueurs évoluent ensemble depuis 3 ans. Maintenant, nous cherchons à entrer dans le cercle des grands. Nous avons un grands nombre de de centres de formation, nous avons même une académie de football ’’, fait-il savoir sans oublier de parler du football ivoirien qu’il dit connaître bien.
‘’Je connais bien le football ivoirien. J’ai joué mon premier match en tant que joueur et en même temps dirigeant contre l’Africa Sports en 1997 à Bouaké. J’évoluais à l’AS Coton Tchad. Nous avons perdu à l’aller par 2-0 et au retour nous avons gagné par 1-0 à N’Djamena. De plus l’ASEC a joué contre plusieurs clubs du Tchad dont Postel 2000 FC…c’est notre 6ème ou 7ème match contre les clubs ivoiriens’’, se souvient-il
Adou Mel