Ancien arbitre international de football, le Sénégalais Badra Mamaya Sène est décédé lundi 22 juin 2020 à Rufisque des suites d’un hoquet de deux jours, a appris afrikipresse.fr auprès de ses proches.
Badra Mamaya Sène que l’Afrique pleure, a eu une riche carrière sportive au football notamment dans le domaine de l’arbitrage où il a passé environ 20 ans en tant que qu’arbitre de champ et membre (vice-président) de la Commission des Arbitres de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Le point culminant de sa riche et longue carrière reste la finale de la CAN 92 qu’il a officée à Dakar et qui avait été remportée par la Côte d’Ivoire devant le Ghana. De 1994 à 2017, il était l’homme fort de l’arbitrage africain où il s’occupait de la désignation des Hommes en Noirs pour les rencontres de toutes les compétitions de la CAF.
Sa loyauté et sa fidélité lui ont valu l’estime du président Issa Hayatou, le prédécesseur du Malgache Ahmad Ahmad à la tête de l’institution sportive. Dans son pays au Sénégal, il a été le grand précurseur de l’arbitrage. Il a occupé le poste de président de la Commission Centrale des Arbitresde la Fédération Sénégalaise de Football (FSF).
À ce titre, Badra Sène a formé des arbitres devenus des références aussi bien sur le plan africain que mondial. On peut citer entre autres Falla NDoye (finale 2004), Badara Diatta (finale 2012) et Malang Diedhiou (4ème arbitre du match de classement Angleterre-Belgique Mondial 2018 et demi-finale Burkina-Égypte CAN 2017).
Maire de la ville de Rufisque (située à 30 km de Dakar) de 2009 à 2014, il était jusqu’à son décès, membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales du Sénégal.
Adou Mel