Mardi 19 novembre 2019, la Côte d’Ivoire et le Ghana s’affrontent dans la première demi-finale de la CAN U23 de football au Cairo International Stadium. C’est le premier face-à-face entre ces deux pays en trois éditions, mais surtout un duel ouest- africain délocalisé en terre égyptienne.
La grosse rivalité sportive entre la Côte d’Ivoire et le Ghana va se vivre une fois de plus hors de la sphère ouest-africaine pour le plaisir de milliers de personnes attendues dans le plus grand stade de la capitale égyptienne. Un véritable régal qu’attendent avec impatience tous les observateurs sportifs et les supporteurs égyptiens.
« Nous nous félicitons d’entrée par ce que nous avons réussi à atteindre ce stade de la compétition. Il fallait être costaud pour être dans le dernier carré. Aujourd’hui, nous sommes à une étape où notre ambition est de conduire les joueurs aux Jeux Olympiques et leur permettre d’intégrer la sélection A. Pour cela, nous avons trois possibilités de nous qualifier alors nous jouerons à fonds pour y parvenir », a fait savoir Haidara Souahilo, le sélectionneur des Éléphants , lundi lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match.
Lire aussi >> Coupes africaines : Ce qui attend Al Ahly et Pyramids FC en l’absence de Zamalek et RS Berkane
Le discours est le même chez l’adversaire, avec Frederick Acheampong, coach des Black Stars qui a dit : « C’est un match très important. Si nous le gagnons, nous jouerons la finale mais nous glanons le ticket des Jeux Olympiques. Nous ferons tout pour le gagner. Aujourd’hui, il n’y a plus de préférence à ce niveau de la compétition. Toutes les équipes se valent et la Côte d’Ivoire est toute aussi forte que le Ghana, l’Afrique du Sud et l’Égypte ».
En 2015, deux autres pays de l’Afrique Occidentale à savoir le Sénégal et le Nigeria s’étaient affrontés à ce niveau de l’épreuve. Le bilan a été à l’avantage de l’équipe anglophone (0-1). En 2011, deux équipes de la zone Nord était mise en évidence à travers le choc Égypte-Maroc remporté par les Lions de l’Atlas (3-2).
Adou Mel, envoyé spécial au Caire