Ce vendredi à Abidjan, la Côte d’Ivoire affronte le Ghana en match retour du dernier tour qualificatif du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de football. Au match aller, les Black Stars locaux avaient pris le meilleur (2-1) sur les Eléphants locaux. Michel Dussuyer, le sélectionneur de l’équipe ivoirienne se livre avant cet important match.
-Avez-vous une pression particulière sur ce match ?
Je dirai que la pression de la compétition me guide. Nous avons un bon match à jouer, nous voulons le gagner donc nous nous préparons pour la qualification.
-Cette qualification est-elle possible ?
Bien sûr. Le résultat du match aller même si c’est une défaite pour nous, préserve nos chances. Aucune équipe n’est encore qualifiée, c’est du 50-50. À nous de mettre les ingrédients nécessaires en terme de détermination avec le soutien du public pour faire basculer la balance de notre côté.
-Qu’est-ce qui a fait la différence au profit des Ghanéens au match aller ?
En seconde mi-temps, les Ghanéens se sont montrés un peu plus mobiles et dangereux. Les attaquants ont montré qu’ils ont de la qualité et nous ont posés des problèmes. Nous avons souffert un peu. Maintenant, nous travaillons. Nous savons que pour être bien dans le match, il ne faut pas que nous concédions de buts mais que nous devons espérer marquer à tout moment.
-Le palmarès du Ghana dans cette compétition est impressionnant. Cela vous inquiète-t-il ?
Cela nous galvanise. C’est un challenge à relever. À nous de le bloquer dans son élan.
-Vu le résultat du match aller, pensez-vous que le public va répondre à l’appel du soutien ?
Bien sûr et nous avons besoin de notre douzième homme. Le public peut nous aider.
-Après quelques jours de travail, avez-vous quelques appréhensions ?
Non, nous n’avons pas d’appréhensions. Nous travaillons et corrigeons nos lacunes à chaque fois. Nous nous améliorons au plan physique, de l’animation défensif et offensif et sur la concentration. Tous ces petits détails qui font qu’à tout moment nous pouvons nous mettre en difficulté tout seul. Nous sommes déterminés à passer ce cap.
-Est-ce qui vous arrive de penser à une élimination ?
Si je pense à un échec, j’attire l’échec. En tant qu’entraîneur, je ne pense pas à l’échec mais plutôt à la victoire. Je pense à passer le cap et aller à la phase finale au Rwanda. C’est un challenge important pour tout le monde. Donc nous sommes tous déterminés.
Entretien réalisé à Abidjan par
Adou Mel