En deux matches, le Burkina Faso a obtenu deux victoires qui l’ont propulsé en demi-finale des 9èmes Jeux de la Francophonie. Dans cet entretien qu’il a accordé à afrikipresse.fr, Bagré Tertuis, le capitaine des Étalons juniors (U20) définit le sens de chaque match de son équipe.
Ce vendredi 4 août 2023, le Burkina Faso va croiser le Bénin pour le compte des demi-finales de ces Jeux de Kinashasa 2023. Pour le capitaine des Étalons, il s’agit de redonner de la joie au peuple Burkinabé en gagnant les matches. Une sorte de profession de foi qui a jusque-là marché pour les poulains de Traoré Brama.
« Nous étions dans une poule de la mort. Nous avons su rester dans les principes du coach ce qui nous a permis de gagner le premier match contre le Sénégal, le champion d’Afrique en titre. Nous sommes également restés dans ce même principe contre le Congo et nous avons décroché les 3 points du match synonyme de qualification pour les demi-finales », a expliqué le jeune Burkinabé qui a estimé que l’adversaire du jour (NDLR : le Congo) était solide et pouvait gagner. « Il était digne. Il a été accompagné par son public. Nous le respectons car il avait tout donné pour gagner mais la chance était de notre côté. Les Dieux du football en ont décidé autrement ».
Le capitaine des Étalons n’ignore pas que la demi-finale contre le Bénin est tout aussi attendue. « Pour le moment c’est la récupération en l’espace seulement de de 24 heures. Cette demi-finale est très déterminante. Nous allons la jouer », a-t-il affirmé avec force. Il a par ailleurs « livré » le secret de la réussite de son équipe. « Je dirais que c’est la solidarité, la famille. Nous nous connaissons bien chacun sait ce qu’il doit faire et ce que l’autre doit également faire et nous sommes prêts à nous entraider. Vu également la situation de notre pays, c’est notre apport au peuple parce qu’à chaque victoire le peuple Burkinabé est content, joyeux. C’est aussi à notre manière de lui transmettre de la joie. Notre objectif est de décrocher le titre pour lui faire énormément plaisir ».
Adou Mel, envoyé spécial à Kinshasa (RD Congo)