La deuxième édition du Festival international du jazz et de la culture africaine (Fijca) a été lancée, le jeudi 14 mars 2024, au cours d’une conférence de presse au siège de l’Unesco à Abidjan- Cocody.
Constant Boty, commissaire général du Fijca, à cette occasion, a précisé l’importance de cet événement. « À l’origine, la musique jazz a été créée par des esclaves affranchis pendant la traite négrière. Ce qui fait de New York la capitale du Jazz. Après mes études de musique à l’Insaac à Abidjan, j’ai eu la chance d’aller aux États-Unis. C’est là que j’ai fait la connaissance de grands artistes de jazz et je suis devenu un célèbre artiste de cette musique. Après des années de spectacle, j’ai décidé de revenir au pays pour apporter mon aide aux plus jeunes et ainsi participer à la promotion de cette musique », a indiqué Constant Boty, commissaire général, artiste musicien du jazz. Par la suite, il a précisé que cet événement tiendra compte des réalités du moment et se fera fort d’y ajouter des sonorités du coupé-décalé, du zouglou et autres variétés.
Les différentes articulations du festival
« Le festival va commencer le 27 avril pour finir le 1er mai 2024 au stade Jesse Jackson de Yopougon. Il y aura plusieurs activités qui vont accompagner le festival, entres autres des masters class, des concerts des artistes ivoiriens et américains tels VDA, les Kamikaz du Zouglou, les Woody, John Kiffy, l’orchestre jazz de l’Insaac et plein d’autres avec pour apothéose un concert de l’artiste Benito Gonzalez, faiseur de jazz venu spécialement des États-Unis », a-t-il ajouté.
Pour leur part, les représentants du ministère de la Culture et de la Francophonie, du bureau Unesco, les institutions et partenaires associés se sont réjouis de la tenue de cet événement en indiquant leur entière disponibilité à accompagner l’événement.
« Pour cette deuxième édition du festival, madame le ministre Françoise Remarck m’a délégué pour porter son message, qui n’est rien d’autre qu’un message de soutien à Constant Boty, initiateur de ce festival. Pour cette édition son ministère est à votre entière disposition. Le jazz qui était une musique mystérieuse lorsque nous étions encore plus jeunes est aujourd’hui une musique comme tout autre qui mérite d’être valorisée », a indiqué madame Angama Koné Malouna, directrice de la promotion de l’industrie de la musique, des festivals et des arts du spectacle au ministère de la Culture, représentante la ministre Françoise Remarck.
Mamadou Ouattara avec Gerard Batoua