AFRIKIPRESSE – Paris. À l’initiative d’Anne Hidalgo, maire de Paris, des maires africains de plusieurs capitales et grandes villes d’Afrique se sont retrouvés ce vendredi 17 avril 2015 dans la capitale française, pour signer ”l’appel des maires africains pour une électrification durable”.
Jean-Louis Borloo, président-fondateur de la fondation Energies pour l’Afrique était également à cette cérémonie qui fonde l’engagement des maires africains dans les politiques publiques d’électrifications des collectivités locales qu’ils ont la responsabilité de diriger.
Pour la première magistrate de la capitale française, c’est un défi réalisable d’apporter l’électricité aux trois quarts des populations africaines qui sont encore aujourd’hui privées de cette énergie nécessaire à tout développement durable.
« C’est avant tout l’occasion historique de bâtir des filières d’énergies propres, sûres, fiables et de qualité (…) Nous savons tous combien l’Afrique entière regorge de ressources pour promouvoir les énergies renouvelables » a souligné Anne Hidalgo lors de son intervention d’ouverture de la plénière co-présidée par elle et Jean-Louis Borloo à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Paris.
Les maires africains présents à cette rencontre, ont marqué leur engagement total pour cette initiative que « les Africains devraient s’approprier » selon le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.
Il a été également question du financement du processus d’électrification à 100% de l’Afrique d’ici à 10 ans.
Jean-Louis Borloo a apaisé les inquiétudes des élus locaux africains : « 50 milliards d’euros et 150 milliards d’investissement privés suffiront aux Africains pour reprendre la main sur leur destin (…) Selon les économistes, le continent africain a 5% de croissance aujourd’hui, et connaîtra une envolée de 10 à 15% par an pendant 30 ans, dès lors qu’il y aura un accès universel à l’électricité. Un relais qui triplera la croissance de l’Europe », a expliqué le patron de la fondation Energies pour l’Afrique.
Jean-Paul Oro