En conférence de presse ce mercredi 16 mars 2022 à Abidjan, le président d’honneur de la FIF, Jacques Anouma a fait savoir que les membres actifs dans leur grande majorité ont accepté d’aller aux élections en acceptant la révision de l’article 47 des statuts de l’instance fédérale. Il a, par ailleurs, apporté des précisions sur ce qu’il qualifié d’attaques injustifiées contre sa personne.
Le plaidoyer de Jacques Anouma pour le football ivoirien
Sauf revirement de situation, l’article 47 relatif aux parrainages des candidatures à la présidence de la FIF sera révisé. La question du nombre et de la catégorisation sera réglée. Le président Jacques Anouma en a la certitude s’il s’en tient aux propos des dirigeants de club qu’il a rencontrés à l’occasion de sa médiation après la suspension du processus électoral par la FIFA.
Jacques Anouma a reconnu les récriminations des clubs au sujet de l’injonction de la FIFA qui exige quatre parrainages sans catégorie à la candidature à la présidence de la FIF. ” Je regrette que les directives soient arrivées après l’Assemblée Générale ”, a-t-il dit. Et de préciser : ” Depuis que je suis dirigeant de football, c’est la première fois qu’à une assemblée générale, les clubs votent chaque article à l’unanimité. Je ne comprends pas qu’après, certains veuillent tout remettre en cause. C’est incroyable ”.
Le dernier combat de Jacques Anouma
Le conférencier qui a dit comprendre le bien-fondé des dirigeants de club, les exhorte à respecter l’exigence de la FIFA car pour lui, ” les fédérations sont certes souveraines mais elles ont l’obligation de respecter les directives et les décisions de la FIFA ”. Il souhaite également que les clubs aillent le plus vite aux élections afin de mettre fin à la Normalisation et à revenir à l’ordre normal des choses.
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Jacques Anouma n’a pas manqué de faire des précisions sur des accusations de rébellion portées contre lui. Certains observateurs sportifs et des dirigeants de club ne ratent aucune occasion pour le désigner comme le père de la crise que vit le football ivoirien. ” Je suis président de club donc j’ai aussi le droit de faire des critiques. Pourquoi mes propos doivent-ils être interprétés comme une rébellion. Non je ne suis pas à la base de cette crise qui est survenue, précisons-le, à la suite du blocage du processus électoral de 2020 ”.
L’ancien président de la FIF a également dénoncé que ses détracteurs ne mettent pas en exergue ses bonnes actions. ” Pourtant à plusieurs reprises, j’ai attiré l’attention des responsables de club. J’ai discuté avec eux pour trouver des solutions. Je suis très souvent intervenu pour mettre balle à terre. Les gens oublient que je suis aussi dirigeant de club. Je ne suis contre personne. À 70 ans, j’ai fini mes combats donc je n’ai pas à brûler la maison ”.
Adou Mel