Suite à l’arrestation puis la garde à vue au camp de la gendarmerie d’Agban à Abidjan des directeurs de publication et journalistes Vamara Coulibaly (Groupe Olympe), Hamadou Ziao (Groupe Olympe), Jean Bédel Gnago (Groupe Olympe), Franck Bamba Mamadou (Notre Voie) et Yacouba Gbané (Le Temps), toutes les organisations issues de la presse nationale de Côte d’Ivoire ont tenu une réunion dans l’après-midi du lundi 13 février2017.
Au terme de la rencontre à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), Moussa Traoré (Unjc), Olivier Yro (Ojpci), Patrice Yao (Gepci), Kouadio Amonzame (Intersyndicale de la presse), Guillaume Gbato (Syneppci) ont, d’une seule voix, ‘’exigé’’ la libération des journalistes mis aux arrêts.
Ils ont ensuite rédigé , selon le porte-parole, Patrice Yao, une déclaration commune envoyée à toutes les rédactions’’. En guise protestation, ce dernier a demandé qu’une page noire soit réservée dans toutes les parutions du mardi 14 février 2017, en Côte d’Ivoire, pour protester et soutenir les confrères.
Au niveau des actions de terrain pouvant aboutir à la libération des confrères, deux délégations de journalistes ont été formées pour rencontrer des autorités ivoiriennes.
L’une se rendra au cabinet du ministre d’État , chargé de la Sécurité et de l’Intérieur, Hamed Bakayoko ; l’autre, se rendra auprès du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Koné Bruno pour débattre de la situation.
Claude Dassé