-Sawadogo Lassina (Burkina Faso)
C’est avec un grand émoi qu’on a appris la disparition de Laurent Pokou. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les villes de Ouagadougou, de Bobo Dioulasso et même dans les autres contrées du Burkina Faso. L’homme d’Asmara jouissait d’un capital-confiance très élevé au pays des Hommes Intègres. Lors de son dernier passage dans notre pays à l’occasion d’une nuit de compense en 2013, Pokou avait pu d’ailleurs mesurer sa côte de popularité. À 69 ans pour un sportif, nous considérons qu’il avait encore de choses à apporter au sport ivoirien et africain. C’est un monument qui quitte définitivement la scène sportive. Heureusement, dirons-nous, que les personnes qui ont tant marqué leur époque ne meurent jamais. Ses œuvres lui survivront et il restera gravé dans nos mémoires. Que la terre de ses ancêtre qui l’accueillera lui soit légère et que de la haut il continue d’assister le sport ivoirien et africain.
-Sega Diallo (Guinée)
C’est une immense perte pour toute l’Afrique. Une légende ne meurt jamais , elle lui survivra dans nos cœurs et nos mémoires. Le football africain est intimement lié à ce nom. Le pays doit être fière de cet artiste qui vendra encore pour des générations la marque Côte d’Ivoire.
-Salif Diallo (Sénégal)
C’est avec beaucoup de consternation que nous avons appris la nouvelle du décès de Laurent Pokou connu sous le surnom de l’Homme d’Asmara. Cette nouvelle est terrible pour nous Sénégalais qui l’admirions ici mais aussi pour tout le football africain. Il battu des records , cela veut dire qu’il restera une légende. Pokou, c’était la technique pure, le vrai footballeur, l’Africain footballeur. Il a su se faire un nom dans le football. Malheureusement il part au moment où nous avons encore besoin de lui pour nous aider. Que la terre lui soit légère !
-Baba Cissouma (Mali)
C’est terrible cette nouvelle. Au départ, je n’y avais pas cru maintenant, je réalise que l’artiste est parti. Quand on parle de Pokou Laurent , on fait référence à ses 14 buts inscrits en deux éditions de la CAN. Mais on fait également référence à d’autres légendes comme le Malien Salif Keita, le Guinéen Petit Sory…Ces gens resteront des légendes pour nous puisqu’ils sont nos fiertés comme Pelé en Amérique. La Côte d’Ivoire et l’Afrique se souviendront toujours de lui. Il a laissé une marque sur la terre. Condoléances à la Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Adou Mel
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