Le mardi 30 septembre 2014, deuxième jour de l’audience de confirmation des charges contre Charles Blé Goudé, la défense de l’ex leader de la galaxie patriotique a réfuté les témoignages présentés par l’accusation dans l’affaire «Le procureur contre Charles Blé Goudé», examinée par la Chambre préliminaire II présidée par la juge Silvia Fernández de Gurmendi et composée des juges Ekaterina Trendafilova et Christine Van den Wyngaert.
Selon Me Claver N’dri l’avocat Ivoirien de Charles Blé Goudé, présenter son client comme un homme violent et un violeur «est malicieux de la part de l’accusation dont le document brille par son absence de preuves». « En quoi les appels à la mobilisation pour dire non à la rébellion et à la destitution d’un président démocratiquement élu est-il un crime contre l’humanité ? (…)
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Si la Côte d’Ivoire a accepté Guillaume Soro, le rebelle, comme Premier ministre c’est grâce à un homme : Charles Blé Goudé. Il a entamé une caravane de la paix à travers le pays pour désarmer les cœurs et demander aux Ivoiriens d’accepter Soro dans ses nouvelles fonctions», a expliqué Me N’dri.
Dans son plaidoyer, Me N’dri est revenu sur les actions de mobilisation de Charles Blé Goudé qui ont permis, selon lui, à la Côte d’Ivoire d’éviter un bain de sang au sein des populations, notamment lors des audiences foraines en 2006.
O. Dion