La première manche de la double confrontation Côte d’Ivoire-Soudan se joue vendredi 25 mars 2016 à Abidjan. Afrikipresse.fr a rencontré le sélectionneur des Éléphants ivoirien, Michel Dussuyer, qui parle de l’enjeu de ces deux matches.
-Que pensez-vous de la double confrontation Côte d’Ivoire-Soudan qui commence ce Vendredi ?
C’est l’actualité. C’est un rendez-vous important dans ce mois de mars. Et nous le savons depuis que le calendrier a été établi. Cette double confrontation est un tournant de la poule. Donc, il nous appartient de bien négocier ce tournant.
-Que signifie pour vous bien négocier bien ce tournant ?
Il s’agit de prendre le maximum de points. Je veux dire s’imposer d’abord à Abidjan et aller ensuite obtenir le meilleur résultat possible à Khartoum.
-Le premier match se jouant un vendredi vous n’avez que quatre jours d’entraînement contre cinq lors des matches précédents. Ne pensez-vous pas que cette situation peut avoir une incidence sur votre programme de préparation ?
Vous avez raison. Il est vrai que contrairement aux précédentes journées nous perdons un jour d’entraînement ce qui est important puisque cela contrarie quelque peu notre travail. Un jour de plus nous donne un peu plus de rythme, ce qui est dommage. Mais cela n’est pas alarmant et nous ne nous inquiétons pas pour cela.
-Votre effectif est confronté à des problèmes avec les blessures de Akpa Akpro Jean Daniel, le manque de compétition et de rythme de Serge Aurier et de Gervinho. Avez-vous des inquiétudes ?
Il est vrai que Serge Aurier manque de compétitions et de rythme mais vous savez aussi que qu’il a suffisamment d’expérience pour arriver à gérer cette situation. Il a eu un temps de jeu ce week-end avec l’équipe réserve du Paris Saint Germain son club. Je sais aussi que Gervinho est allé en Chine. Mais il demeure un joueur important capable de faire la différence à tout moment. J’aurais bien voulu avoir tout le monde mais à l’impossible, nul n’est tenu. Il y a d’autres joueurs prêts pour le combat. Dans tous les cas, il faut savoir faire confiance aux joueurs même si ces conditions ne sont pas maximales totalement. Ce sont les aléas des sélections. On n’a pas tout le monde à tout moment.
-Avez-vous une idée de votre adversaire ?
Nous connaissons le Soudan à travers ses clubs que sont Al Hilal et El Merrieck qui sont régulièrement présents dans les phases de poules des compétitions de clubs. Il a un football de qualité au plan continental. Même si les résultats de la sélection ne sont pas totalement meilleurs. Seulement, il nous appartient de tout faire pour bien négocier cette manche aller en prenant de l’ascendance sur l’adversaire.
-On peut le dire, les Éléphants n’ont pas droit à l’erreur dans cette double confrontation à commencer par la bataille d’Abidjan. En êtes-vous conscients, vous et les joueurs ?
On n’a jamais droit à l’erreur. Ça nous le savons et nous en sommes conscients surtout quand on joue à Abidjan et qu’on est aussi champion d’Afrique.
Entretien réalisé par Adou Mel