Une affaire vielle d’un an ( la remise-et non pas la confiscation par la police-du car du club a un partenaire exigeant ), a voulu être récemment replacée au cœur de l’actualité sportive ivoirienne , en vue de déstabiliser les dirigeants du Séwé sport de San Pedro.
L’occasion a été saisie pour critiquer la gestion du Président du club, Eugène Diomandé, au motif qu’il gère le Séwé par téléphone, depuis l’extérieur. ” Qu’il soit au bout du monde ou à Abidjan, il aura toujours besoin du téléphone et de l’Internet, pour travailler, pour prendre des contacts. Alors ils ont quoi contre le téléphone “, ironise un supporter qui soupçonne des médias de vouloir torpiller son club, au profit de l’instance de gestion du football local, et du club concurrent de San Pedro.
” Nous avons été surpris concernant des informations qui circulent. Je déments cela en ma qualité de porte-parole du Séwé Sports. Nous ne sommes concernés ni de près ni de loin par ces informations. Nous sommes en de bons termes avec le Président (ndlr , Eugène Diomandé). Nous ne sommes pas en situation indélicate avec lui. Nous sommes là (ndlr Yamoussoukro) pour affronter l’ASI d’Abengourou dans le cadre des quarts de finale de la Coupe nationale. Toute autre information qui circule est erronée”, a coupé court le capitaine de l’équipe, Kodjo Urbain.
Un autre joueur Aka Essis Baudelaire ne dit pas le contraire : ” Des informations font état de ce que nous n’avons pas été payés durant deux mois et que nous refusons de jouer le match de la Coupe nationale. C’est archi-faux. Nous venons ainsi démentir cette information. Nous avons été payés. Nous sommes à Yamoussoukro pour affronter l’ASI. Tout ce qui se dit à côté ne sont que des rumeurs et des mensonges. Nous sommes à Yamoussoukro pour la qualification “.
Le club est parti d’Abidjan le mardi 4 juillet 2017 pour son match dr ce mercredi à Yamoussoukro , dans un car qui n’a rien à envier à celui des autres clubs ! Assurément le Séwé peut avoir des difficultés, mais celles-ci ne sont pas différentes de ceux de la plupart des clubs ivoiriens d’une part ; et d’autre part elles ne devraient pas servir de prétexte pour tenter de banaliser le management gagnant qui a favorisé le palmarès et les performances des dernières années : 3 fois champion en Côte d’Ivoire et une finale de la Ligue des champions, perdue les armes à la main.
Alice Ouédraogo