En ce jour du lundi 1er mai 2017, date anniversaire de la journée internationale des travailleurs (du monde entier), le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne, par ma voix voudrait souhaiter à toutes et à tous, bonne fête du travail.
À vous, travailleurs dans les champs, travailleurs dans les usines, travailleurs dans les bureaux, chauffeurs, commerçants, femmes de ménages, boys, travailleurs sur les chantiers, travailleurs du public, du privé, dans le formel comme dans l’informel que Dieu bénisse le travail de vos mains….
En un mot bonheur à vous les producteurs de richesse.
Chers amis, plus que jamais cette fête doit être pour vous, une belle occasion de mieux vous faire entendre. Aussi, au-delà de mon statut d’homme politique (qui devrait être reconnu comme un travail), je dirige une société qui opère dans le BTP.
Je connais donc la souffrance du travail. Une souffrance qui pourrait devenir un plaisir si les patrons respectent les clauses du contrat de travail (souvent rare), mais aussi si les droits des travailleurs étaient pris en compte et respectés par l’État. Oui, c’est l’occasion pour moi d’inviter l’État de côte d’Ivoire à plus de responsabilités et de sérieux afin de revaloriser le travail et la création de l’emploi en côte d’Ivoire.
Car à ce jour, c’est l’État lui même qui détruit l’emploi à travers sa politique discriminatoire dans l’attribution des marchés et même dans le règlement des créances des PME et PMI .
Comment dans un pays où l’État s’est lui même discrédité auprès des institutions financières qui refusent désormais de prêter, l’on ne paye les créances dues à ces structures que sur des bases ethniques, religieuses et régionales?
Cette manière de faire est à la base aujourd’hui de la fermeture de plusieurs entreprises. Ajouter à cela de graves délits d’initié au sommet de l’État où plus de la moitié des membres du gouvernement sont des chefs d’entreprises qui n’attribuent des marchés qu’à leurs entreprises qu’ils payent, laissant les autres pour compte.
Aux fonctionnaires qui sont entrés en grève depuis janvier 2017, je suis à vos côtés et nous espérons tous que le gouvernement, trouvera une solution idoine comme il l’a fait pour nos soldats, car comment va-t-on atteindre l’émergence si nous ne produisons pas de richesse, si le PIB régresse et si le taux de chômage galope, si le salarié ne peut pas jouir d’une souplesse du temps de travail, utile pour sa santé et enfin si les salaires bloquent l’exécution du travail et donc bloquent la production.
À nos braves paysans qui ont vu leurs prix de production danser le yoyo en l’espace de 3 mois, dérégulant leur mode de vie, le CRI, est à vos côtés. C’est votre CRI de douleurs, de souffrance, de dur labeur, mais aussi de fierté parce que vous êtes la fierté de notre pays.
Enfin, à mes collaborateurs, je vous dis, nous devons être fier en ce jour du 1er mai, car faisant partie du maillon le plus fort de la chaîne de production de richesse et du confort de nos concitoyens. Cette situation de baisse drastique du prix du cacao, doit nous interpeller tous sur la nécessité d’une politique agricole que mon parti porte pour le bonheur de tous. Oui, plus que jamais, l’Afrique doit produire ce qu’elle consomme. Aussi longtemps que notre agriculture doit dépendre de l’extérieur, la souveraineté que nous revendiquons aujourd’hui ne sera qu’un vain mot. C’est pourquoi je vous invite aujourd’hui, à produire pour notre autosuffisance alimentaire.
Bientôt, le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne (CRI), sera sur le terrain politique, afin d’indiquer sa vision salvatrice de notre pays, à tous nos concitoyens.
Que Dieu vous bénisse et protège votre travail et vos foyers.
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le lundi 1er mai 2017.
P/O le président
La direction de communication du CRI