La cérémonie de récompense du concours littéraire « Kaïlcédra » ouvert aux lycées, collèges et écoles primaires s’est tenue au palais de la culture d’Abidjan le samedi 28 mai dernier pendant le Sila -Salon Interntional du Livre d’Abidjan- .
Le public présent dans la salle Kodjo Ebouclé a pu assister à une belle cérémonie dont les acteurs étaient essentiellement des enfants issus des écoles participant au concours.
L’école ivoirienne des sourds (EcIS), invitée d’honneur a offert à l’assistance l’hymne nationale de Côte d’Ivoire -l’Abidjanaise- chantée en langue des signes en plus d’un sketch portant sur la réconciliation nationale.
« Kaïlcédra » récompense à la fois les lecteurs, les écoles et les auteurs des livres en participation. Les lauréats de cette édition sont Boka Mambo (EcIS) meilleur lecteur dans la catégorie des écoles primaires, et Fatou Kéita, meilleur écrivain avec le livre ” A l’école du Tchologo”, dans la même catégorie.
Quant à la catégorie secondaire ce sont Christelle Yao (LKM), meilleur lecteur et François D’assise N’da avec “Destin hypothéqué” qui remportent la palme.
Des prix sectoriels ont été décernés à des personnalités dont Bernard B. Dadié pionner de la littérature ivoirienne, Henrike Grohs ex-directrice de l’institut Goethe tuée lors de l’attaque de Grand-Bassam pour son soutien à la culture en Côte d’Ivoire et Mariam Gabala comme meilleur mécène de « Kaïlcédra ».
Le représentant du ministre de l’intérieur, Claude Sahi a offert un ordinateur à « Kaïlcédra », en promettant le soutient de son ministère pour l’édition 2017.
Arnaud Kouadio, treize ans, élève au lycée français d’Abidjan a de son côté fait don d’un ordinateur complet à l’EcIS. L’édition 2016 de « Kaïlcédra » a fermé ses portes par la coupure d’un gâteau.
Yaya Kanté