« Football d’accord, mais l’école d’abord », est le slogan prôné par Diabaté Abdoulaye, agent FIFA et administrateur de la structure ‘’Lanfiara Management sport’’ (LMS). Entretien.
Votre slogan, « Football d’accord mais l’école d’abord », est parti de quel constat ?
Nos jeunes s’intéressent de plus en plus au football. Dans presque toutes les rues en Côte d’Ivoire aussi bien en semaine qu’en week-end, les jeunes s’adonnent à ce sport. Ils se reconnaissent en nos stars notamment Didier Drogba et Yaya Touré ou même samuel Eto’o et Messi. Ils caressent l’idée de leur ressembler, oubliant qu’à ce stade, il faut aller à l’école et en même temps essayer de suivre son rêve. Nous avons voulu soutenir notre vision managériale avec ce concept parce qu’ils sont nombreux les jeunes qui se déscolarisent à cause du football.
De plus en plus de jeunes ne sont pas prédisposés à allier football et études.
Aujourd’hui c’est soit le football, soit l’école, comment comptez-vous les amener à concilier les deux ?
En collaboration avec les centres de formation, nous misons sur les campagnes de sensibilisations aussi bien au niveau des enfants qu’au niveau des parents. Également , nous avons initié des programmes de formations au niveau des encadreurs afin de leurs permettre de s’approprier notre slogan. Au-delà de cela, nous apportons des équipements sportifs et des kits scolaires dans la mesure de nos moyens.
Votre avis sur la crise qui secoue le football ivoirien et votre jugement sur le football national
Je déplore le fait qu’on arrive à une solution hors de notre pays. Tout cela arrive parce que les uns et les autres sont restés braqué sur leur position. J’aurai voulu qu’une solution à l’ivoirienne soit trouvée. Ce sont des problèmes de personnes qui, pour ma part, pouvaient trouver des solutions en Côte d’Ivoire. Concernant le football local, le problème c’est tout simplement le manque d’infrastructures adéquates. Les dirigeants doivent militer pour davantage de structures sportives.
Par Roxane Ouattara