Au terme du conseil du gouvernement conjoint Côte d’Ivoire-Burkina dans le cadre de la 5 ème conférence du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC), tenu à Yamoussoukro le jeudi 28 juillet 2016, le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la coopération Alpha Barry s’est confié à notre collaborateur.
Est-ce qu’on peut dire que les accords qui ont été signés ne resteront pas dans les tiroirs ?
Nous avons justement demandé qu’on fasse un point sur la mise en œuvre des différents accords, des décisions et recommandations. Les deux premiers ministres ont souhaité qu’on fasse ce point là. Il va être fait. Et nous allons voir pourquoi telles décisions, tels accords, telles recommandations n’ont pas été mis en œuvre et voir quelles solutions apportées assez rapidement à ces questions.
Peut-on savoir les nouveaux accords qui ont signé au cours du conseil conjoint de gouvernement ?
Les accords tournent autour de la recherche scientifique, de l’éducation, de la culture. Il y a également des accords qui concernent le transport aérien. Il y a des accords qui concernent la facilitation pour la Chambre de commerce du Burkina sur le port ivoirien. Voilà à peu près ľ ensemble des accords résumés. Certains accords sont des accords application de ce qui avait été déjà signé par le passé.
Il y a 4 accords qui ont été renvoyés au prochain Tac . Qu’est ce qui peut expliquer cela ?
La raison c’est que côté Burkinabé, il y a certains experts qui n’étaient pas présents. Donc ceux-ci n’ont pas pu travailler sur les propositions faites par la partie ivoirienne. Il n’y a pas un problème particulier. On a décidé qu’il y aura des rencontres sectorielles entre les différents ministères pour pouvoir approfondir ces accords, les finaliser et les soumettre à la signature des ministres.
Vous qui avez été un artisan de la reprise de la Tac avec votre collègue ivoirien Albert Mabri Toikeusse, quels sont les sentiments qui vous animent à l’issu de ce conseil conjoint du gouvernement ?
C’est un sentiment de fierté mais aussi un sentiment de joie et surtout du devoir accompli. Nous avons un devoir vis-à-vis de nos populations qui est de travailler et de faire en sorte que ces populations vivent dans la paix, la quiétude et aussi dans le développement. Nous avons discuté de nombreux projets de développement. C est assez important et sur le plan politique le fait de se retrouver est un élément et des preuves de paix, de concorde et de fraternité entre les deux pays. Et ça c’est assez important.
Par Abdoulaye Touré, envoyé spécial