AFRIKIPRESSE-Abidjan. Après une tournée de près d’un mois en Europe, Charles Konan, candidat déclaré aux prochaines élections présidentielles de Côte d’Ivoire est attendu sous peu à Abidjan. Durant sa tournée il s’est plusieurs fois prononcé sur la situation sociopolitique ivoirienne, notamment celle liée aux droits de l’Homme.
«Le non-respect des droits de l’Homme et surtout cette justice des vainqueurs pratiquée après la crise que nous venons de connaitre constituent, un véritable frein a la réconciliation et la cohésion sociale dans notre pays. Nous avons besoin d’une vraie justice, d’une justice équitable pour tous. En Côte d’Ivoire, la violation des droits de l’Homme est l’une des sources des tensions et des conflits. Il faut arriver à corriger cela », a déclaré l’ancien Premier ministre ivoirien à des interlocuteurs. Cette tournée lui a permis de rencontrer en France, selon son service de communication, plusieurs personnalités politiques de haut niveau de droite comme de gauche avec en point de mire, un tête-à-tête avec des proches collaborateurs du président français, Françoise Hollande, à l’Elysée d’une part, et d’autre part, des hommes d’affaires français qui entendent renforcer l’investissement du secteur privé français en Côte d’ivoire. À la communauté ivoirienne en France, à Londres et en Italie et aux membres du groupe de réflexion et d’appui aux actions du PDCI, ( Grappa) , l’ancien gouverneur de la Bceao a exprimé son désir de voir tous les Ivoiriens, «sans exclusive, dans une synergie participative, contribuer a la reconstruction de la nation car il n’y a de richesse que d’hommes ». Charles Konan Banny, au cours de sa tournée, a accordé plusieurs interviews à quelques médias européens avec pour objectif de communiquer sur les motivations de sa candidature à l’électionprésidentielle de 2015 et de décrier selon lui, ”les incohérences politiques issues de l’appel de Daoukro”. Dès son retour, Charles Konan Banny entamera une tournée nationale, au cour de laquelle il entend appeler les populations en âge de voter à se faire établir une Carte nationale d’identité en vue de se procurer, pour bientôt, une carte électorale.
Claude Dassé