Et pendant ce temps, des guérisseurs continuent la publicité dans des médias, de remèdes qui soigneraient tous les maux, y compris la folie et le sida. Tandis que des clients achètent ces remèdes sans rien savoir des molécules et des effets secondaires, l’Etat, lui, semble absent dans cette affaire de santé publique.
De deux choses l’une. Soit ces « médicaments-miracles » précipitent la mort de certains clients ; soit des vendeurs sont morts, alors qu’ils auraient dû être des Louis Pasteur africains. Quant à nous, nous irons encore chercher loin en Occident, des remèdes à nos maux africains, alors qu’ils se trouvent peut-être, près de nous, dans la chambre d’un guérisseur que nous méprisons. Et vlan !
(Par André Silver Konan)
