300 participants réfléchissent sur les défis en matière de diagnostic, à l’occasion du congrès spécial 2024 de la société africaine de médecine de laboratoire.
Le Congrès spécial sur le diagnostic organisé par la Société africaine de médecine de laboratoire (ASLM), organe de l’Union africaine (UA) a réuni, le mardi 5 novembre 2024 à Abidjan plus de 300 participants. Les décideurs politiques, professionnels de laboratoire, chercheurs, organisations de la société civile et partenaires de l’industrie ont planché
sur les défis critiques et les innovations en matière de diagnostic à travers l’Afrique.
Au nom du ministre ivoirien en charge de la Santé, Pierre N’Gou Dimba, la directrice de cabinet adjointe chargée de la CMU, Dr Soltié Coulibaly, a présidé l’ouverture de cette rencontre placée sous le thème « Transformer les systèmes de diagnostic en Afrique : tirer parti de l’innovation et de l’assurance qualité pour renforcer l’équité et l’excellence ».
Dr Soltié Coulibaly a indiqué que « pour améliorer la qualité des services de laboratoire en Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis en place une politique de développement des laboratoires, ainsi qu’un plan stratégique national des laboratoires de biologie médicale». Elle a assuré que « le gouvernement ivoirien s’engage à renforcer l’ensemble de l’écosystème des laboratoires de biologie médicale en veillant à l’efficacité de la gouvernance et des réglementations, à la performance des systèmes d’information, à la biosécurité et au développement des compétences du personnel ».
Le directeur général de l’ASLM, Nqobile Ndlovu, a affirmé qu’en « rassemblant les décideurs politiques, experts de laboratoire, société civile et partenaires de développement de la région, l’ASLM vise à forger des stratégies durables qui permettront aux diagnostics de devenir un pilier des systèmes de santé résilients en Afrique ».
Avec CICG