Alain Lobognon a récemment fait un tweet annonçant coalition politique pour la réconciliation.
Interrogée sur un plateau de télévision concernant la question, la secrétaire générale du Front populaire ivoirien, Agnès Monnet, qui était face aux journalistes d’AFRIKIPRESSE et du quotidien l’INTER, le mercredi 7 juin 2017, a répondu: « (…)Il faut que nous nous asseyions pour voir quel est son projet de réconciliation. Nous avons notre projet qui malheureusement a été boudé par tous. Ensuite, quelle est la posture de Lobognon. Vous l’avez présenté comme un proche du Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Sont-ils avec le pouvoir ou dans l’opposition ? Il faudra que toutes ces questions soient élucidées pour qu’ensemble nous voyions l’utilité ou la pertinence d’une coalition pour repartir sur la réconciliation qui est un des échecs les plus cuisants de la gouvernance actuelle. Celle de Ouattara. S’ils sont de l’opposition et qu’ils veulent le changement, une rencontre sera possible. S’ils sont du pouvoir, nous continuerons notre chemin car nous voulons le changement ».
Pour Monnet ce qui fait que « nous sommes déchirés au FPI, résulte du 11 avril 2011. L’arrestation brutale du Président Laurent Gbagbo et de son épouse. Gbagbo a été déporté à la CPI. Mais le responsable n’est pas le président Pascal Affi. Il faut identifier notre problème qui est le pouvoir actuel. C’est avec sa bénédiction que le Président Laurent Gbagbo est à la CPI ».
Justifiant la marche que le parti projette le 17 juin prochain, qu’elle juge historique, Mme Monnet a dit : « Nous voulons une marche historique des Ivoiriens et Ivoiriennes dénommée ‘’marche de la colère’’. Aujourd’hui les Ivoiriens sont divisés contre eux-mêmes. Nous pensions que compte tenu des conditions dans lesquelles Ouattara est venu au pouvoir, la question de la réconciliation, allait être son cheval de bataille. Malheureusement, un mandat est fini et on est assis dans le deuxième dans la division et la méfiance. On ne peut pas gouverner un peuple en refusant le dialogue avec ce peuple. A cela, il faut ajouter les raisons sociales, sécuritaires qui motivent cette marche. Nous allons protester contre la gouvernance clanique ».
Hilaire GUEBY