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    Kouko Coulibaly Judith, Directrice  du CNRAO : «L’avènement du centre  a réduit le risque de décès liés au cancer en Côte d’Ivoire de 25%»

    Kouko Coulibaly Judith, Directrice  du CNRAO : «L’avènement du centre  a réduit le risque de décès liés au cancer en Côte d’Ivoire de 25%»
    Publié le
    Par
    JH Koffo
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    Kouko Coulibaly Judith, la Directrice du CNRAO indique que l’avènement du Centre a réduit le risque de décès liés au cancer en Côte d’Ivoire de 25%.

    Le jeudi 6 octobre 2022, le Centre  national  d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) au CHU de Cocody, a lancé octobre rose, sa campagne de lutte contre le cancer du sein. La cérémonie était présidée par le Premier ministre Patrick Achi, en présence du ministre de la santé, de l’ hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba. 

    À l’occasion, Kouko Coulibaly Judith, la Directrice  du CNRAO a fait le bilan de la lutte menée par le centre depuis son ouverture en janvier 2018. « Le principal bilan que nous faisons aujourd’hui, c’est le constat qu’après 4 ans et demi de fonctionnement ce bilan est positif. Car, on se rend compte que l’avènement du CNRAO  réduit  le risque de décès liés au cancer en Côte d’Ivoire de 25% », a-t-elle fait savoir.

    Kouko Coulibaly Judith a comparé les chiffres depuis 2012. Selon elle, entre 2012 et 2013, le taux de survie était de 51,2 %.  De 2018 à 2022, avec le CNRAO, tous patients confondus, ce taux est passé à 63%, quel que soit le stade d’avancement de la maladie avant le début de la prise en charge. « Ça veut dire que le risque de décès a été réduit de 25%. Et nous avons foi qu’au fil des années, ce sont des chiffres qui vont s’améliorer pour que nous réussissions à faire en sorte que le maximum de personnes guérissent  de cette affection » a-t-elle indiqué.

    La Directrice du CNRAO a salué la politique du gouvernement, dans la prise en charge de cette affection. « La  convention signée par la Côte d’Ivoire avec le laboratoire Roche qui permet que ses médicaments dont les prix varient entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA soient gratuits pour la population, a permis à beaucoup de personnes de pouvoir aller vers la chronicité de la maladie. Parce que, aujourd’hui, quand on ne peut pas guérir d’un cancer, on peut le transformer en maladie chronique. Et c’est ce que nous constatons », a-t-elle fait remarquer.

    J-H Koffo

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