En battant ses deux adversaires par 32 voix contre 30 pour Salaha Baby et 0 voix pour Alassane Souleymane pour 2 bulletins blancs, Mamoutou Touré bien connu sous le nom de Touré Bavieux, a été élu jeudi 29 août à Bamako, nouveau président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), au cours d’une assemblée générale élective sous la supervision des représentants de la FIFA ( Joseph Abega et Leon Mousongo Omba), et de la CAF, (Jacques Daniel Bernard Anouma).
Mamoutou Touré succède officiellement à Boubacar Diarra dont le mandat a été écourté à un an de son terme. Cette élection met également fin aux activités du Comité de Normalisation (CONOR) mis en place en janvier 2018 par la FIFA et conduite par Dao Fatoumata Guindo.
Mamoutou Touré Bavieux est le premier vice-président de l’Association Sportive Real de Bamako. Il était le président de la Commission Football Professionnel du bureau de Boubacar Diarra de 2013 à 2016 avant de devenir premier vice-président de la FEMAFOOT de 2016 à 2017. C’est cette expérience qu’il mettra au service du football de son pays.
Le nouveau président de la FEMAFOOT devra retrousser ses manches pour mener à bien cette mission qui s’apparente fort à un travail l’Hercule. Il devra ramener l’union au sein du football malien divisé par des palabres intestines. Ensuite, Touré Bavieux aura l’obligation de trouver des ressources financières conséquentes pour l’organisation des compétitions locales tout en apportant un appui conséquent et considérable aux sélections nationales.
Le Mali, ayant comme la Côte d’Ivoire perdu deux des quatre places en coupes africaines des clubs, devra songer à retrouver son quota habituel. Touré Bavieux doit maintenir les bons résultats obtenus par les sélections de jeunes au double plan continental et mondial ces quatre dernières années.
Le Mali a remporté le trophée de la CAN des cadets en 2015 et 2017 et celui de la CAN des juniors en 2019. 3ème en 2015 au Mondial des juniors, il a obtenu la 2ème place au Mondial des cadets de 2015 et la 4ème place à celui de 2017. Des chantiers qui attendent le nouveau patron du football malien.
Adou Mel