En marge de la 72e session annuelle de l’Onu à New York , le Président de la République du Faso, Rock Kaboré, a pris part à une table ronde organisée par le Conseil Atlantic et la Chambre de commerce des États-Unis, le lundi 18 septembre 2017 à l’hôtel Hyatt.
« Après les insurrections des 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’État du 16 septembre 2015, notre pays a renoué avec la démocratie et continue de créer les bases de sa lutte pour l’état de droit, la justice et la prospérité partagée » a introduit le numéro un burkinabè qui a fait état d’importantes réformes surtout au plan politique afin de solder le passif des crimes économiques et politiques de l’ancien régime. « Une véritable réconciliation nationale reste au cœur de toute notre attention » a-t-il dit.
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Au plan économique, Rock Kaboré a égrené les premiers acquis du programme national de développement (PND 2016-2020), conçu pour l’amélioration des conditions de vie des burkinabés, grâce à une forte croissance. A cet effet, il a remercié les entreprises américaines qui ont contribué au succès de la table ronde de Paris organisée les 6 et 7 décembre 2016. Pour lui, « ce succès témoigne de la confiance dont jouit le Burkina Faso et le peuple burkinabé auprès des bailleurs de fonds ; il traduit aussi la résilience, le courage et le sérieux d’un peuple travailleur.. Premier producteur mondial de coton en Afrique, le pays offre d’énormes opportunité aux investisseurs étrangers dans les secteurs de l’agriculture, la santé, l’éducation, les mines, l’énergie, les télécommunications, la finance et la sécurité ».
Le Burkina Faso, malgré ses récentes crises internes a pu amorcer une cohésion sociale surtout entre les religieux, le pays n’a pas échappé aux attaques terroristes. « Avec les autres pays membres du G5 Sahel, le Burkina Faso est engagé dans une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme » dira-t-il non sans reconnaître que cette lutte ne sera pas que sécuritaire. « L’État Burkinabé a lancé un programme d’investisseurs au Sahel, destiné à réduire les vulnérabilités sectorielles de cette région » a dit, le chef de l’état du Burkina Faso membre du G5 Sahel qui a décidé de se doter de sa propre force militaire dont le plan de financement sera débattu lundi après midi à l’assemblée générale de l’Onu.
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Enfin pour Rock Kaboré, « la coopération entre le Burkina Faso et les États-Unis se porte bien ». Il n’a pas manqué de remercier le gouvernement américain pour son accompagnement aux efforts du peuple Burkinabé à travers la signature en avril 2017 d’une conversion de préparation du Compact 2 sur l’énergie, qui fait suite à la bonne résolution du Compact 1 entre le Burkina Faso et ses partenaires. « Notre pays a réalisé un niveau de performance inégalé parmi tous les bénéficiaires de ce programme » s’est-il réjoui.
« Je voudrais à cet effet non seulement proposer l’organisation d’un forum des investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre de 2018 autour des secteurs porteurs mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance » a conclu le chef de l’État burkinabè.
Philippe Kouhon, envoyé spécial à New york
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