Prévue pour le 2 janvier prochain à Abu Dhabi, la préparation de la CAN 2015 de football s’annonce déjà difficile et même incertaine pour les Éléphants de Côte d’Ivoire. Sur un budget de 3.553.000.000 FCFA proposé par la Fédération Ivoirienne de Football (fif) pour 2015 contre 3.892.000.000 FCFA en 2013 , l’Etat de Côte d’Ivoire ne veut décaisser que 310.000.000 F CFA.
Livrée au cours d’un échange avec la presse ce Jeudi, par le porte- parole de la FIF Pierre Gondo, la nouvelle inquiète sérieusement les dirigeants fédéraux du football ivoirien, qui se plaignent également de la publication dans la presse, des informations classées confidentielles entre leur structure et le ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs. ‘’Il est regrettable que les informations entre la FIF et le ministère se retrouvent dans la presse’’, a regretté le porte-parole. Pierre Gondo a indiqué que les discussions se poursuivent avec la tutelle pour trouver un terrain d’entente comme cela se fait habituellement. Sur la préparation, il a fait savoir que le choix d’Abu Dhabi s’explique par son climat pratiquement équivalent à celui de la Guinée-Equatoriale, ses infrastructures sportives de qualité et surtout la possibilité d’avoir de très bons matches de préparation avec les autres équipes qualifiées pour cette campagne et présentes dans l’Émirat, sans oublier la tranquillité et la sérénité qui tranchent avec le tintamarre d’Abidjan. Se prononçant à nouveau sur les récentes déclarations du sélectionneur national Hervé Renard, qui a créé une sorte de son de discorde entre employé et employeur, le membre du Comité Exécutif a affirmé que ce chapitre est clos: ‘’Nous nous sommes parlé franchement et ce chapitre est clos. Il nous a fait le bilan des six matches des éliminatoires et nous sommes satisfaits’’ . Le préfinancement des compétitions de jeunes (cadets et juniors) et des dames (éliminatoires et phases finales) a été aussi abordé. Sur ce point, Pierre Gondo a relevé que la FIF a dépensé 749.506.565 F CFA et attend d’être remboursée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Mel Adou