Les institutions de Breton Woods n’ont pas encore pris de sanctions contre le Burkina Faso. À ce sujet le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Ousmane Diagana a indiqué lors d’une rencontre avec la presse à Abidjan que son institution tient compte des réalités locales.
Il a rappelé qu’au Mali lors du coup d’Etat, la Banque mondiale avait observé la situation avec beaucoup de vigilance, sans toutefois suspendre son intervention avec le pays. C’est la même jurisprudence qui est appliquée au Burkina, même si Ousmane Diagana révèle que des problèmes de gouvernance avaient été remarqués dans le pays des Hommes intègres avant la chute de Blaise Compaoré. D’où le retard du passage du pays devant le conseil d’administration de la Banque pour un appui budgétaire qui s’élève à près de 100 millions dollars, et qui était qui était soumis à l’adoption par le parlement burkinabé de certains textes de loi . L’économiste a affirmé que le Burkina Faso revenait de loin dans la lutte contre la pauvreté avec des résultats tangibles, du progrès économiques et des réalisations concrètes, et ajouté: « Le type de pays comme le Burkina Faso justifie l’existence de la Banque mondiale ».
F.O