Ce lundi 16 mars 2015, la presse burkinabè évoque la prestation du serment du nouveau président du Conseil constitutionnel, le magistrat de grade exceptionnel, Kassoum Kambou, et l’obtention de la disponibilité de l’armée du probable candidat à la présidentielle d’octobre prochain, le général de gendarmerie, Djibrill Bassolé.
Pour le premier sujet, le quotidien d’Etat Sidwaya titre « Conseil constitutionnel : le nouveau président Kassoum kambou a prêté serment », tandis qu’Aujourd’hui au Faso du privé affiche à sa Une « Monsieur validation des présidentiables prête serment ». Ces journaux, tout comme les autres, rendent comptent de cette cérémonie, intervenue vendredi dans la capitale ouagalaise, sous la conduite du président de la Transition, Michel Kafando. L’autre sujet crevant les manchettes est l’obtention de la disponibilité de l’armée du général de gendarmerie et ancien ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Affichant à demi-mots son intention de briguer la magistrature suprême à la prochaine présidentielle, ce gradé de l’armée a désormais les coudées franches pour embrasser une carrière politique à sa convenance. « Disponibilité des forces armées nationales : le Gal Djibrill Bassolé libre de s’engager en politique », indique Sidwaya. Le Quotidien, journal privé, inscrit à sa Une, « Présidentielle de 2015 : le général Djibrill Bassolé désormais en disponibilité ». Aujourd’hui au Faso, en parle aussi, à travers un commentaire intitulé : « Présidentielle 2015 : le général Djibrill Bassolé déclaré apte politiquement ». « En fait, si le pandore est en détachement depuis 1999, il lui fallait ce décret pour lever tout quiproquo, surtout à l’heure où l’une des revendications matricielles des Burkinabè dans leur ensemble, est que tout militaire qui veut tâter de la politique, quitte la caserne. Les plus tatillons estiment même qu’il faut rompre avec ses frères d’arme, 5 ans avant de faire la politique », écrit le journal créé par Dieudonné Zoungrana. Un incendie survenu dans un marché de la capitale, suite à un braquage, alimentent les colonnes du quotidien Notre temps et Le quotidien. Plus de cent boutiques et hangars sont partis en feu dans ce sinistre. Ce sont autant d’événements, qui reviennent dans les quotidiens burkinabè du lundi 16 mars 2015.
Eric DELAPLUME