A la veille de la journée de désobéissance civile projetée par l’opposition politique prévue mardi 28 Octobre 2014, pour protester contre le projet de modification de l’article 37 de la Constitution, la tension monte au Burkina Faso.
Les manifestations spontanées et sporadiques de l’opposition la semaine passée, la modification de l’agenda des activités officielles, la fermeté affichée par le président du Burkina Faso face aux réactions de la France et des États-Unis, ainsi qu’une action de prestation de femmes lundi 27 Octobre 2014 font déjà craindre une plus grande montée de tension.
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S’attendant à vivre des jours chauds et très tendus, aussi bien le Mardi 28 Octobre, que dans les semaines à venir, des opérateurs économiques et hommes d’affaires burkinabé envisagent de quitter Ouagadougou, pour s’installer dans les pays de la sous-région, particulièrement à Abidjan.
Depuis la semaine passée déjà, des hommes d’affaires de la sous région et d’Europe devant se rendre au Faso, ont été priés par leurs partenaires et correspondants locaux, d’attendre. Ayant en souvenir, la longue et difficile crise post-électorale ivoirienne, les uns et les autres qui n’y avaient pas encore de pied à terre, ont commencé à prendre des dispositions en louant des appartements à Abidjan, et dans d’autres capitales de la sous-région.
Charles Kouassi
