4 heures, c’est le temps qu’a duré la rencontre entre le président Laurent Gbagbo et Danièle Boni Claverie, présidente de l’union républicaine pour la démocratie (URD) à la prison de Scheveningen à la Haye, le vendredi 27 avril dernier.
« Le vendredi 27 avril 2018, j’ai été reçue en audience par le président Laurent Gbagbo à la CPI. Ça été un grand moment de retrouver après tant d’année, le Président , un temps d’émotion d’autant plus grand que j’ai pensé à son épouse (Simone) que nous n’avons pas la chance de pouvoir rencontrer dans sa prison à Abidjan. Le Président est en pleine forme physique et mentale, l’acuité toujours aussi pointue de ses analyses ; et les 04 heures passées ont été pour moi un grand privilège car j’ai beaucoup appris de lui. L’historien qu’il est, le regard qu’il porte sur les affaires du monde, et le recul que lui impose son enfermement en font une personnalité qui a pris une dimension continentale qu’il pourra mettre, je l’espère, le plus vite possible au service de ses compatriotes et de tous les africains. Nous avons fait un tour d’horizon sur l’actualité politique ivoirienne, et les grands défis qui s’imposent à l’avenir de la grande opposition ivoirienne. Je sors de cette rencontre convaincue que le Président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’ont pas leur place à la prison de Sheveningen », a écrit dans un message transmis à la presse, Danièle Boni Claverie après sa rencontre avec Laurent Gbagbo.
Philippe Kouhon