AMSTERDAM, Pays-Bas, 25 février 2016 — Ce matin, une quinzaine de militants de Greenpeace France ont déployé une banderole de 100 mètres carrés devant le siège du groupe Bolloré à Puteaux pour interpeller son PDG.
Bolloré, dur en affaires, pas tendre avec les forêts
Le slogan de Greenpeace France, « Bolloré : dur en affaires, pas tendre avec les forêts », rappelle que le groupe Bolloré détient 38,75% de la Socfin, une entreprise gérant 185 000 hectares de plantations de palmiers à huile et d’hévéas en Afrique et en Asie du Sud-Est. Or, contrairement aux plus importantes entreprises de plantations, la Socfin n’a pas de politique visant à prévenir la déforestation dans ses projets.
Dans le cadre de sa campagne #ZéroDéforestation, Greenpeace France a lancé mardi une pétition demandant à l’homme d’affaires breton d’user de son influence pour que la Socfin s’engage immédiatement sur une politique de plantation zéro déforestation crédible et respectueuse des droits des communautés locales.
Des plantations sans aucune garantie de protection des forêts ni des communautés locales
Le rapport publié mardi par Greenpeace France souligne que les projets d’expansion des plantations de la Socfin dans une dizaine de pays majoritairement africains, menacent des forêts denses, écosystèmes indispensables à la préservation des équilibres climatiques, à la sauvegarde de la biodiversité ainsi qu’au maintien des conditions de vie des populations locales.
Le lancement de la campagne a donné lieu à une première mobilisation des militants de Greenpeace France autour d’un support original, les autolib, chères à Vincent Bolloré. Plus de 300 véhicules ont été « décorés » dans la nuit de lundi à mardi.
Distribué par APO (African Press Organization) pour Greenpeace.