À Paris , dans la capitale française où vivent de nombreux artistes ivoiriens, Afrikipresse est allé à la rencontre de plusieurs d’entre eux. En dehors de la musique , que font-ils ? Comment survivent-ils dans un environnement souvent difficile et hostile ?
C’est un Blissy Tébil qui garde une sacrée dose d’optimisme qu’Afrikipresse a rencontré en France.
«Ce que je peux dire, c’est de croire en l’avenir. Un être humain doit croire en l’avenir. Nous avons la bonne santé, Dieu merci. Je suis en studio et ce qui est sûr, je sais que l’an 2017 sera une année formidable et quelque chose va se passer. Observez et vous verrez », lâche-il, sans en dire davantage, malgré notre insistance. En dehors de la scène, l’artiste nous apprend qu’il a amélioré dans l’Hexagone, ce qu’il tentait de faire en Côte d’Ivoire : l’informatique.
Et d’ajouter ceci , sans langue de bois : ” Au pays, j’ai créé le centre de recherche et la documentation en musicologique africaine. Ici, je continue, c’est mon métier. (…) Moi , je ne peux pas faire autre chose que ça. Par exemple, ces histoires de gardiennage et autres , j’ai tout de même une manière grise. Je viens d’ailleurs de créer une entreprise en console de système informatique qu’on appelle ‘’Ozoua système’’ du nom de ma mère ».
Claude Dassé
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