10 mois après son acquittement à la cour pénale internationale (CPI), Charles Blé Goudé est accusé par la justice ivoirienne de charges comme viol, homicide volontaire et torture. Afrikipresse a joint au téléphone François Guina, vice-président chargé de la diplomatie, conseiller de Charles Blé Goudé et porte-parole adjoint du congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP). Il dévoile ici ce que Blé Goudé pense de ses nouvelles accusations, suite à une séance de travail le samedi 9 novembre 2019 avec Charles Blé Goudé.
Quelles sont les préoccupations et actualités de votre leader ?
Comme vous le constatez, il a été élu en Août dernier(août 2019, ndlr), Président du Cojep. À ce titre il gère son parti politique, l’organise pour préparer le futur de la Côte d’Ivoire. Ainsi donc il reçoit et communie avec les ivoiriens dans toute leur diversité idéologique, culturelle et religieuse pour la réconciliation et la paix, gage de stabilité de la Côte d’Ivoire. Il y tient car la Côte d’Ivoire en a besoin.
Les nouvelles accusations d’Abidjan ne viennent-elles pas briser le rêve de Charles Blé Goudé de rentrer en Côte d’Ivoire?
Non, je ne pense pas. Le ministre Charles Blé Goudé revient de loin. Après l’exil au Ghana et 14 mois passés à la DST et près de 5 ans à la CPI, il a dit lui-même que pour l’heure ce qui compte pour lui c’est la réconciliation des ivoiriens qui ont tant souffert. Donc dans ce sens, ce n’est pas Blé qu’on éloigne de la Côte d’Ivoire, c’est la Côte d’Ivoire qu’on éloigne de la réconciliation. Et puis ces diversions du pouvoir Ouattara l’amusent. Mieux plus que jamais il attend la fin de son procès de la Haye.
Qu’en est-il de la rencontre avec Charles Blé Goudé évoquée par Guillaume Soro ?
Moi je viens de voir le président. Il a même accordé une brève interview à France 24 qui sera diffusée le lundi 11 novembre 2019 dans le journal Afrique.
Cette question sur la rencontre avec Guillaume Soro n’a pas été évoquée. On n’en sait donc rien, en dehors de l’annonce faite par Guikahué Soro lui-même.
Philippe Kouhon
