Présent dans le village natal de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, Charles Konan Banny a revendiqué le titre de leader de l’opposition ivoirienne.
Revenant sur ses entretiens à la Haye avec le fondateur du Fpi, Charles Konan Banny a dit qu’ils ont porté entre autres sur la mission que s’est assignée la Coalition nationale pour le changement (CNC) dont il est le leader : « C’est en tant que président de la CNC que je parcours le pays. Vous avez devant vous Charles Konan Banny, chef de l’opposition. Si je veux être président, c’est pour libérer tous les Ivoiriens, à commencer par Laurent Gbagbo.
Ceux qui ont commis des crimes, qui ont pillé, ont tué doivent être condamnés. C’est ce changement que la coalition veut obtenir. Je ne suis pas un adepte de la violence mais un amoureux de la vérité. La CNC veut créer les conditions pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens. La politique étant rythmée par des élections, il faut respecter toutes les clauses de la constitution (….) Ce que la CNC fait, c’est dans l’intérêt de tous.
Il faut que nous redevenions une république exemplaire. Ne vous laissez pas distraire, la CNC n’est pas divisée. Le changement que nous voulons, c’est la fin des violences, un pays en paix. Laurent Gbagbo a dit que nous avons ses encouragements ».
Porte parole des têtes couronnées, Boty Koudou chef de canton de Bayota et chef du village de Blouzon (village maternel de l’ex- chef de l’état), a marqué son adhésion à la vision de Banny : « Les nouvelles que vous nous donnez, concernant notre fils nous réjouissent . Nous adhérons à votre idée. Notre vie ici c’est Laurent Gbagbo. Nous ne pourrons pas le renier, nous ne l’oublierons jamais. Merci de nous avoir donné espoir qu’un jour ou l’autre Gbagbo sera libre ».
Jefferson Koudou , depuis Gagnoa