La tuerie survenue le mercredi 7 janvier 2015, à Paris (France), dans les locaux du journal Charlie Hebdo dans laquelle 12 personnes ont péri , a provoqué une vive consternation dans les capitales africaines.
A l’instar du président ivoirien Alassane Ouattara, qui a aussitôt exprimé sa ‘’profonde consternation’’, devant cet acte qu’il a qualifié ” d’odieux”, son homologue gabonais Ali Bongo est monté au créneau pour fustiger les auteurs de l’attentat le plus meurtrier commis en France depuis 40. “Ceux qui ont commis l’attentat contre le journal satirique “Charlie Hebdo” , ont trahi l’islam, déshonoré le prophète Mohamed et tourné le dos à Dieu. Tout le contraire de ce qu’ils prétendent défendre” a déclaré à travers un communiqué le N°1 gabonais qui a, lui aussi, fermement condamné cet acte odieux . Même son de cloche du coté de Dakar et de Bamako. Pour le président malien Ibrahim Boubakar Kéita (IBK), cet attentat est une “attaque contre la démocratie et la liberté”. Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qui a denoncé un ‘’lâche attentat’’ a “exprimé la solidarité du gouvernement sénégalais au peuple français, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme sous toutes ses formes’’. L’attaque terroriste contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a également provoqué une ‘’onde de choc terrible’’ en Afrique du sud et en Algérie où l’émotion était encore vive du côté de l’exécutif. Idem en république islamique de la Mauritanie où le président Mohamed Ould Abdel Aziz s’est dit consterné par cette ‘’tuerie’’ qui a fait 12 morts dont les célèbres dessinateurs Cabu, Wolinski, Tignous et Charb, ainsi que deux policiers.