En conférence de presse ce jeudi 14 septembre 2023 au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé, le ministre ivoirien des Sports, Claude Paulin Danho a présenté ses excuses au public sportif ivoirien et malien à la suite de l’arrêt du match amical international Côte d’Ivoire-Mali du mardi 12 septembre dû à une pluie diluvienne qui a inondé la pelouse du stade d’Ébimpé tout en rassurant des dispositions prises pour éviter cette situation malheureuse.
Quarante-huit heures après le match de football Côte d’Ivoire-Mali qui n’a pu aller à son terme à cause d’une forte pluie qui a endommagé la pelouse du stade Olympique Alassane Ouattara, le ministre Claude Paulin Danho s’est voulu rassurant pour la suite des travaux qui rendront fonctionnelle la pelouse avant le début de la CAN. Mais avant, le premier responsable du sport ivoirien a tenu à présenter ses excuses pour les désagréments subis par les Ivoiriens et les Maliens.
Au cours de cette rencontre, Paulin Claude Danho, entouré de quelques collaborateurs, a dressé le bilan de tous les travaux réalisés avec des chiffres à l’appui. Pour lui, contrairement à ce qui se raconte, les travaux d’aménagement et de mise en conformité du stade aux normes internationales ont coûté 29 milliards de F CFA et non 20 milliards de F CFA dont 1 milliard 200 millions pour la pelouse, son entretien et la formation des techniciens. Sur les droits coutumiers villageois, le ministre a été clair. « Tout a été réglé. L’État ne reste pas devoir à quelqu’un ». Puis de dire humblement. « Je comprends l’amertume des Ivoiriens. Je comprends leur ressenti c’est pourquoi je leur présente toutes nos excuses » a-t-il dit.
Avant d’ajouter en guise de conclusion : « Ce qui s’est passé, c’est la main de Dieu. C’est une alerte qui vient au bon moment. Nous sommes conscients de la situation et nous sommes déjà à pied d’œuvre pour apporter des correctifs. Nous promettons que d’ici cinq semaines, tout sera rétabli. Nous allons couvrir tous les dysfonctionnements. Nous avons fait venir tous les experts des stades de Yamoussoukro et de San Pedro puisque nous avons une claire vision des difficultés. Considérons que c’est un mauvais souvenir et qu’il ne se reproduira plus. Nous allons tirer les leçons de tout ce qui s’est passé en analysant les chaînes de responsabilité, d’application et des hommes », a conclu le conférencier.
Adou Mel
