Les peuples Tagbanas, Djimilis et Djamalas originaires de Katiola, Niakara et Dabakala dans la région du Hambol, au centre-Est de la Côte d’Ivoire s’apprêtent à accueillir la visite du président Alassane Ouattara du 27 au 30 novembre 2019. La visite d’un président de la république, 40 ans après Houphouët-Boigny.
À un an des présidentielles d’octobre 2020, le chef de l’Etat Ivoirien se rend à Katiola, ville symbole de paix, ville natale du général Ouattara Thomas D’Aquin.
Sur son agenda, Alassane Ouattara présidera un conseil des ministres le mercredi 27 novembre à Katiola. Il se rendra ensuite à Niakara le jeudi 28 puis à Dabakala le vendredi 29 avant son Meeting de clôture le samedi 30 novembre à Katiola suivie d’une conférence de presse.
Cela faisait 40 ans qu’un président de la république ne s’était pas rendu dans cette localité.
La dernière visite d’un président ivoirien remonte au 7 décembre 1979.
Ce jour de célébration de la fête de l’indépendance du pays (tournante dans les régions à l’époque), Houphouët-Boigny y était en personne en compagnie de ses fidèles compagnons ; Yacé Philipps, Joseh Anoma, Akoto Yao, M’Bahia Blé, Camille Aliali pour ne citer que ceux-là.
A Katiola, outre la célébration de l’an 19 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, « le vieux » comme on l’appelle en Côte d’ivoire était venu honorer un homme : Ouattara Thomas D’Aquin.
« C’est un modèle de conscience, de modestie et de dévouement » avait dit le père de la nation à l’endroit de Thomas D’Aquin le 7 décembre 2019 à Katiola.
Décédé le 21 janvier 1990, Thomas D’Aquin comme le décrit l’Intelligent d’Abidjan dans sa livraison du 22 janvier 2016 sous la plume de Namidja Touré, était un homme loyal et fidèle, mais aussi travailleur et généreux.
Premier Maire de Katiola (1980), premier général de l’armée et premier chef d’Etat Major de la Côte d’Ivoire indépendante, il a passé 39 de sa vie dans l’armée dont 25 ans au sein de l’armée française et 14 ans au sein de la grande muette ivoirienne.
A Katiola, le président Alassane Ouattara devrait se souvenir de ce grand serviteur de la nation, mais aussi de cette ville paisible comme ses voisines de Dabakala et Niakara et enfin des peuples Tagbanas, Djimilis et Djamalas, des peuples sans histoires !
Philippe Kouhon