Pascal Affi N’Guessan était face aux journalistes d’Afrikipresse , Busness24 et du quotidien l’Inter, ce vendredi 1 juin 2017. « La marche du 17 juin. L’élection présidentielle 2020. L’élection de Macron. Les mutineries. L’évolution du procès Gbagbo/Blé Goudé », sont les thématiques qui ont été abordées au cours de l’entretien avec le président du Front populaire ivoirien (FPI).
Sur la question de la répétions des mutineries, Pascal Affi a fait savoir : « Si j’étais Président de la République cette crise ne serait jamais survenue parce qu’on aurait jamais recruté de mercenaires pour mener une guerre électorale. (…) Ces personnes n’existaient pas au temps du Président Gbagbo. Il y avait les FAFN mais c’étaient ses adversaires. On devrait procéder aux désarmements avant élection. Comment se fait-il qu’ils aient encore ces armes.
Ce n’est pas avec des combattants d’une rébellion qu’on construit une armée.Le fait qu’on trouve des armes chez des civils prouve qu’on est dans l’anarchie. Le pays est assis sur une bombe. Ce n’est qu’un aspect des armes qui sont dissimulées à travers le pays. C’est pourquoi, les opérations doivent permettre d’identifier toutes les caches d’armes avant 2020 pour éviter qu’un candidat utilise une armée privée pour fausser le jeu démocratique.». Pour lui, accuser chaque fois l’ex-Président Laurent Gbagbo comme le fait des partisans du régime, est une preuve de faiblesse et de manque d’arguments.
Hilaire GUEBY