À moins de deux mois de l’élection présidentielle en Guinée, Alpha Condé s’est entretenu avec la presse au palais Sékoutoureyah, sur la situation sociopolitique du pays.
Quatre thèmes était au menu des échanges : « la signature de l’accord politique entre la mouvance et l’opposition, le vaccin contre le virus Ebola, les leçons tirées de l’Ebola et la sécurité sous-régionale ».
Sur l’accord politique, le Président de la République a affirmé qu’il a accepté de le faire signer contre le gré de la mouvance présidentielle, le RPG, ainsi que des partis alliés qui estiment qui ont estimé qu’il y’a eu trop de concessions.
M. Condé a justifié son accord par fait qu’il est le président de tous les guinéens et non d’un seul parti ou d’une communauté.
« Donc partout où il y’a l’intérêt supérieur de la nation, je suis partant. C’est pourquoi j’ai signé sans consulter la mouvance et j’ai expliqué le pourquoi en leur disant que c’est moins important d’avoir des maires que d’avoir une élection présidentielle inclusive. J’ai contraint la mouvance et le RPG arc-en-ciel et les partis alliés d’accepter de signer ces accords illogiques pour que le pays connaisse la tranquillité et la paix », a développé le locataire du palais Sékhoutoureyah.
Selon le numéro un de l’exécutif guinéen, il est important de privilégier le fait que les élections se passent dans les bonnes conditions.
« Il faut qu’on vive dans un Etat de Droit. (…) Nous n’accepterons plus qu’on bafoue le droit en Guinée », a-t-il dit.
Aliou BM Diallo, à Conakry