En pleine préparation des prochains mondiaux d’athlétisme du 5 au 13 août 2017 à Londres (Angleterre), la sprinteuse internationale ivoirienne, Tah Lou Marie-Josée, ne participe pas aux 8e jeux de la Francophonie. De passage à Abidjan, et en marge de la 1 ère journée des compétitions d’athlétisme à ces jeux d’Abidjan, elle a répondu aux questions d’Afrikipresse , dimanche 23 juillet 2017. Ta Lou a fixé ses objectif pour les mondiaux et exprimé son soutien aux athlètes ivoiriens engagés dans les jeux de la Francophonie.
Vous préparez activement les Mondiaux d’athlétisme qui se disputeront en août 2017. Quels sont vos objectifs ?
Les objectifs , comme tout athlète, c’est de pouvoir rapporter des médailles à mon pays la Côte d’Ivoire. Je travaille activement pour atteindre cet objectif. Je pense qu’il est temps pour moi de ramener quelque chose de grand au pays. Je suis très confiante. C’est d’ailleurs le cas des autres sprinteurs ivoiriens qui participeront à ces Mondiaux. Nous sommes certains de pouvoir nous qualifier en finale, et tenter de décrocher des médailles pour notre pays. Nous sommes super motivés et nous gardons vraiment cet objectif à d’esprit.
Qu’est ce qui explique votre présence aujourd’hui à Abidjan, vu que vous ne participez pas à ces 8e jeux de la Francophonie ?
C’est vrai que je ne cours pas à ces jeux. Mais, c’est mon pays qui les abrite. À ce tire là, je ne pouvais pas ne pas venir au moins assister. Pas besoin de revenir sur les raisons de la non participation. Ceux qui sont là ont tout autant de mérites. Ce sont mes amis. Je me devais d’être là pour les soutenir. Venir les pousser à la victoire, les encourager. J’ai jugé cela important. Ces athlètes ont le potentiel pour rapporter des médailles au pays. Je suis là pour les pousser, les galvaniser. Je croise les doigts pour qu’ils fassent de belles performances, pourquoi pas pour le minima pour les championnats du monde, puisque c’est aujourd’hui le dernier délais. Je prie vraiment pour tout cela.
Quels sont les conseils que vous leur donnez en pareille circonstance ?
C’est la concentration, la discipline et la confiance en soi. Vous savez, le pire ennemi d’un athlète à ce niveau de la compétition, c’est le stress. Et le risque est très grand lorsqu’on court devant son public. Mais, une fois que ce stress est bien géré et évacué, l’athlète est capable de se surpasser. C’est le conseil que je leur donne. Le plus souvent, tout se joue au niveau du départ. Mais, je leur dis de rester concentrés, de faire un bon départ, une bonne poussée et la course est gagnée. Il ne faut surtout pas avoir peur. Car, c’est ce qui entraîne souvent les mauvais départs. Il faut qu’ils restent eux-mêmes, et qu’ils laissent exploser leur talent.
Pensez-vous honnêtement que la Côte d’Ivoire a des chances d’avoir des médaille en athlétisme ?
Nous avons effectivement de grandes chances de médailles, aussi-bien chefs les filles que les garçons. Déjà, Cissé Gué est bien parti pour avoir une médaille. Il y’a aussi Koffi Hua Wilfried que vous connaissez bien et qui va courir sur le 200 m. On a de très belles chances. Je n’ai pas de craintes à ce niveau.
Un message particulier pour tous les athlètes qui participent à ces 8e Jeux ?
Ah oui ! Je leur dit de s’amuser. On ne part pas à une compétition avec du stress. Il faut qu’ils se lâchent, qu’ils se fassent plaisir. À ceux qui viennent en Côte d’Ivoire pour la première fois, je leur demande de profiter de leur séjour pour découvrir d’avantage le pays. La Côte d’Ivoire est un très beau pays où il fait beau vivre. Qu’ils en profitent au maximum. J’espère qu’ils vont se plaire ici, s’amuser et en garder de beaux souvenirs.
Réalisé par Jean-Hubert Koffo
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