Sansy Kaba Diakité, Directeur général de Harmattan-Guinée, commissaire général de Conakry capitale mondiale du livre en 2017.
“Le 20 juin 2015, l’UNESCO a désigné Conakry capitale mondiale du livre 2017. M. le ministre de l’enseignement pré-universitaire, toute cette activité c’est pour l’éducation de base, parce que c’est là où les jeunes doivent rêver, et on a besoin des jeunes qui rêvent dans ce pays. M. le ministre de la jeunesse, nous vous confions aussi cette responsabilité auprès des jeunes de Guinée qui constituent l’avenir de notre nation. {Il remet aux deux ministres un t-shirt et le programme , fait porter le premier ministre l’insigne officiel du programme Conakry 2017}. Cet insigne c’est pour engager officiellement le gouvernement guinéen. Il est extrêmement important. Je le dis et je le redis, pour qu’on ait un pays stable, un pays développé, un pays conscient, il nous faut développer le livre et la lecture en Guinée.
Notre rêve, c’est de mettre un peu partout à Conakry des points de lecture, des médiathèques, dans les régions, les préfectures, des ideas-box, des bibliothèques. C’est ce qui fera la réussite de notre nation. Nous sommes républicains, Monsieur le premier ministre, nous comptons sur vous, et la jeunesse compte sur vous!”
Bertrand Cochery, Ambassadeur de la France en Guinée et la Sierra-Léone.
“En choisissant le thème sur les mines, je considère qu’il n’y a pas de thème qui soit étranger à sa démarche. C’est la preuve de l’universalité de l’écriture, de la recherche, de la lecture et de la diffusion du savoir. Parce que le livre participe bien de l’identité d’une nation. Le moment est venu de consacrer un thème des 72h du livre à la question minière après l’édition 2015 qui était consacrée à l’environnement. Aborder le sujet des mines dans un salon du livre, c’est en fait rapprocher deux autres richesses: celle du sous-sol et celle des esprits. Si l’un et l’autre n’ont pas les mêmes objectifs, ils ne représentent pas moins tout deux des enjeux critiques pour la construction et le développement de la Guinée de demain. Le livre est une mine de savoir, d’imaginaire, de rêve, de réflexion et de liberté. Sa richesse est incommensurable, elle est accessible pour vu qu’elle bénéficie d’une politique d’instruction et d’accès à la culture qui ne peut que renforcer la démocratie en éclairant l’esprit, en particulier celle de la culture. C’est la raison pour laquelle la France fait de l’éducation et de la recherche, des secteurs de concentration de sa politique de coopération en Guinée”.
Siaka Barry, ministre des sports, de la culture et du Patrimoine historique
“Notre capitale Conakry, privilège est un honneur pour notre pays. Il est surtout un appel à tous pour la production et la diffusion du produit du livre. Il interpelle le gouvernement et les décideurs à tous les niveaux afin de donner une dimension historique à Conakry capitale mondiale du livre. Comment ne pas laisser éclater notre joie, quand, en charge de la culture, je suis témoin de l’opportunité formidable offerte à mon pays de profiter pleinement de la culture universelle pour renforcer celle guinéenne? Comment rester insensible au patriotisme qui sous tant la volonté des initiateurs de ce grand événement? J’invite solennellement les intellectuels à sortir de leur silence, de leur léthargie pour proposer aux éditeurs des ouvrages particulièrement intéressant sur les réalités politiques, psychosociales et historico-économiques fondées sur la paix et du développement; les éditeurs, à offrir, malgré certaines contraintes commerciales, les chances à certaines productions, d’irriguer l’espace guinéen, africain et international…”.
Recueillis par Aliou BM Diallo