À Katiola, Niakara ou encore à Dabakala, région du Hambol où le président Alassane Ouattara effectue une visite d’État du 27 au 30 novembre 2019, des slogans affichés sur les banderoles sont visibles.
« 2020, Bilan pour bilan », « Force 2015 avec le RHDP c’est la continuité », « Jeunesse unie pour la nouvelle Côte d’ivoire : Président Ouattara, la coordination de Dabakala vous dit merci », « La LIJED-CI dit oui au développement de la Côte d’Ivoire avec ADO » lit-on sur tous les lieux de meeting. Afrikipresse a interrogé deux responsables de ces mouvements de soutien : Charles Gnahoré et Coulibaly Ahmed, sur l’enjeu et l’intérêt de ces banderoles.
Lire aussi >> Ahoussou : « Cette mesure d’amnistie s’inscrivait déjà dans la vision du Président de la République »
« Quand vous êtes au pouvoir ou dans l’opposition, toutes vos actions visent à conserver ou à prendre le pouvoir. Nous sommes à une visite d’État du Président de la République de Côte d’Ivoire, mais il faut savoir que Alassane Ouattara est aussi le Président d’un parti politique, le RHDP.
Voilà pourquoi partout où nous passons, en même temps que nous faisons la promotion des réalisations de l’État, nous profitons pour chanter les louanges du président du RHDP. Ce sont donc deux choses complémentaires, célébrer l’État et célébrer le parti », a expliqué Charles Gnahoré, président du mouvement ‘’Force 2015’’
Lire aussi >> Côte d’Ivoire : « si Simone Gbagbo nous rejoint, cela nous réjouira » (Affi Nguessan)
Coulibaly Fononna Cheick Ahmed, président du mouvement Alliance pour le changement ‘’APC’’ a dit: « Nous sommes un mouvement politique. Et nous accompagnons les actions du président Ouattara. Nous sommes à Dabakala, pour lui dire merci pour tout ce qu’il a fait pour ce département. Rien qu’à l’entrée de la ville, les réalisations sont visibles.
De la route bitumée de Katiola à Dabakala, aux nombreuses localités électrifiées. Vous avez un rond-point à Dabakala. Et nous pensons que ces visites d’État sont des occasions pour nous d’expliquer aux populations tout ce que le président a fait et fera. À nos détracteurs, nous profitons pour leur dire qu’en 2020, nous confronterons les différents bilans, car certains ont déjà gouverné ce pays ».
Philippe Kouhon, envoyé spécial dans le Hambol
