Les ministres en charge de la sécurité et des frontières du Conseil de l’Entente ont décidé de mutualiser des moyens en prenant des mesures fermes pour éradiquer la désinformation sur les réseaux sociaux. C’était le samedi 11 septembre 2021 à Abidjan lors de la première session extraordinaire de la réunion annuelle des ministres en charge de la sécurité et des frontières du Conseil de l’Entente qui a eu pour thème : « La mutualisation des moyens de lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux.
À cette occasion, Damehame Yark , président de la réunion des ministre de la sécurité des frontières , a dressé l’état des lieux de la problématique de la désinformation sur les réseaux sociaux, après avoir pris connaissance et approuvé les constats qui ont émergé des contextes nationaux relatifs à la désinformation sur les réseaux sociaux notamment l’expansion de fausses informations ou « Fake news » qui ont eu des répercussions sur les sociétés tant au niveau de la sécurité que de la cohésion sociale ainsi que la complexité de la lutte contre ce phénomène. Poursuivant, Damehame Yark a recommandé aux 5 pays-membres du Conseil de l’Entente (Côte d’Ivoire, Togo, Niger, Burkina Faso, Bénin) la création d’un cadre juridique à l’effet d’harmoniser la lutte contre les mauvaises informations.
Présent à cette assise le Général Vagondo Diomandé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a salué la contribution remarquable de la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (Ditt) dans la lutte contre la cybercriminalité et la désinformation sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire. Profitant de l’occasion, le général Vagondo Diomandé a invité ses pairs pour une meilleure coopération policière et judiciaire dans le cadre de la lutte contre la désinformation.
« Je reste convaincu que vos pays respectifs sont aussi confrontés au même problème avec des conséquences non moins néfastes sur la paix sociale et la stabilité de nos États. Il est de notre responsabilité, en tant que gouvernants, de prendre le taureau par les cornes », a conclu le ministre de l’intérieur et de la sécurité ivoirienne.
Moustapha Ismaila