La 13ème édition du Championnat d’Afrique des Nations des cadettes de handball débute lundi 11 septembre 2017 pour prendre fin le dimanche 17 septembre 2017 à Abidjan. Sept pays dont la Côte d’Ivoire prennent part à cet autre rassemblement du hanball africain.
Toutefois pour des problèmes d’ordre financier, la Côte d’Ivoire pourrait pointer absente à ce championnat quelques heures seulement après la fin de la 24ème édition du Championnat d’Afrique des Nations des juniors dames de handball.
Les athlètes et leurs encadreurs menacent de boycotter les rencontres, si la question des primes n’est pas résolue. ” Depuis le rassemblement à ce jour, aucun membre de la fédération ne nous a parlé de primes. Sans oublier que nous avons fait une préparation calamiteuse ”, ont confié des joueurs et encadreurs dimanche 10 septembre 2017 au terme du championnat d’Afrique des Nations des juniors dames.
Les juniors qui ont également travaillé dans des conditions calamiteuses, ont refusé d’accepter la somme de 2000 F CFA que la Fédération Ivoirienne de Handball (FIHB) a octroyée à chaque athlète à la fin de la compétition et qui devait servir de frais de transport. Cette situation malheureuse a quelque peu terni l’image de la Côte d’Ivoire aux yeux des autres pays participants
Approché, Me Ayié Niangoran, vice-président de la Fédération Ivoirienne de Handball (Handball) reconnaît les faits mais souhaite une négociation. ” Nous reconnaissons les difficultés. Seulement en attendant qu’avec le ministère des sports nous trouvions une solution aux problèmes de primes, nous avons donné 2000 F CFA à chaque athlète au niveau des juniors pour qu’elle rentrer à la maison. Après nous verrons”, a-t-il lancé.
” Il faut que les uns et les autres arrêtent les menaces de boycott. Sans moyens, nos juniors ont obtenu la médaille de bronze. C’est un argument pour aller négocier avec le ministère. Mais s’il y’a boycott, nous aviserons tous. Le problème c’est que la fédération n’a pas d’argent. Elle a néanmoins fait face à certains problèmes financiers en prenant en charge des frais liés à la compétition ”, a-t-il ajouté.
Le mal est tellement profond que l’on se demande si ce problème trouvera solution. ” Pour cette compétition la fédération n’a pas prévu de budget parce que même par le passé quand elle en faisait, le ministère n’en finançait pas”, a conclu l’interlocuteur de la FIHB.
Alors question : sur quelle base la fédération ira-t-elle discuter de la question des primes avec le ministère ?
Adou Mel