Dans une déclaration lue à la presse mardi 27 mars 2018 à la Maison de la Presse à Abidjan, l’avocat du collectif opposé à la Fif, Me Diallo Souleymane a annoncé l’échec des négociations de Zurich.
Selon Me Diallo Souleymane qui intervenait à une semaine après les pourparlers quadripartite (FIF, dissidence, FIFA, médiateur) de Zurich sur la crise dans le football ivoirien, la FIFA n’a pas la même lecture que la dissidence sur l’article 36 des statuts de la FIF.
Il entend se retrouver avec ses clients pour décider des actions futures notamment l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire qui demeure leur priorité étant entendu que malgré les retractations, la condition du nombre de demandeurs (50%+1) posée par l’article 36 des statuts de la FIF est toujours réunie.
« De même j’envisagerai avec eux, les suites judiciaires à donner au plan local aux graves infirmations financières qui jusque-là leur avaient été dissimulées ”, ajoute-t-il.
Pour Me Diallo, de graves soupçons de mauvaise gestion et même de malversation pèsent sur les dirigeants actuels de la FIF selon les documents que ses clients ont transmis à la FIFA. Même si l’homme de droit reconnaît que la FIFA a exhorté les parties en conflit à continuer d’inscrire toutes leurs actions dans le respect des règles de la FIF et de la FIFA en privilégiant l’intérêt supérieur du football ivoirien, le fait de ne pas vouloir totalement prendre acte des observations de l’instance mondiale du football sur la caducité de la requête précédente de l’AG, et de refuser d’introduire une nouvelle requête dans les formes et conditions requises, à tout l’air d’un bras de fer qui ne dit pas son nom.
Adou Mel