Ancien ministre des sports de Côte d’Ivoire de décembre 2005 à avril 2007, Dagobert Banzio est décédé dans la nuit du samedi 26 au 27 août 2017. La nouvelle est très ressentie dans le milieu sportif. Quelques sportifs se sont confiés à afrikipresse.
Ouattara Brahima di OB (Ancien président de la Fédération Ivoirienne de Handball et président de club de maracana) ’’Il a beaucoup aidé les sports dits mineurs ‘’
Le sport ivoirien a perdu un de ses grands serviteurs. Nous avons collaboré entre 2006 et 2008 quand il était ministre des sports et moi président de la Fédération Ivoirienne de Handball (FIHB). C’est grâce à lui que les primes olympiques des athlètes et des encadreurs ont connu une hausse. C’est également grâce à lui que les présidents de fédération perçoivent une prime lors des déplacements à l’étranger. Sans oublier que c’est lui qui a instauré la parafiscalité dont bénéficient les sports dits mineurs. Je retiens que l’homme a beaucoup aidé les sports dits mineurs. Il était humble et courtois.
Namama Fadiga Nadège (Ancienne directrice de la Communication et de la Documentation au ministère des sports et actuel Directrice Exécutive de la Confédération Africaine de Handball -CAHB) ‘’Je suis vraiment triste ‘’
Nous avons eu une relation de complicité au plan professionnel. Nous avons collaboré comme grand-frère et petite sœur. Il a été mon mentor. Il a été déterminant dans ma carrière. En son temps, il a engagé de grandes et importantes réformes dans le sport ivoirien qui sont bien visibles aujourd’hui notamment la loi sur le sport, la loi sur la
parafiscalité…Il était d’une humilité et d’une simplicité inexplicables. Je suis triste. Que son âme repose en paix.
-Kanga Rovia (Journaliste sportif et Directeur de publication du quotidien Le Mandat) ‘’ Je pleure un grand sportif ‘’
Je retiens de l’homme un grand commis de l’État . Au plan professionnel, il a démontré qu’il reste une intelligence extraordinaire. C’est sous lui que la Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour la première fois pour le Mondial au football. J’ai eu la chance d’être du voyage en Allemagne en 2006. J’étais également à la CAN 2010 en Angola avec lui. J’avoue que le ministre Banzio a démontré son patriotisme et son humilité en décantant des situations difficiles. Il a engagé des réformes au sport qui ont porté notamment la parafiscalité et la loi sur le sport. À un moment, il y a eu des brouilles entre lui et moi au plan purement professionnel. Il a eu l’humilité de m’appeler à son bureau et m’a parlé avec humilité. Il était d’une simplicité extraordinaire. Je n’oublierai jamais son humilité. Je pleure un grand sportif.
Propos recueillis par Adou Mel