Alafé Wakili, Directeur Général du quotidien l’Intelligent d’Abidjan, a animé une conférence de presse, lundi 29 janvier 2018 sur le lancement des activités des 15 ans du quotidien.
« Informer nos lecteurs et les lecteurs de la presse, avoir avec eux des échanges fructueux sur la presse et plancher sur le rôle de l’information dans une démocratie » est l’objectif des festivités marquants les 15 ans du quotidien l’Intelligent d’ Abidjan. Remerciant toute son équipe pour son implication et les personnalités pour leur soutien, Alafé Wakili, a présenté le numéro spécial AN 1 de la IIIe République. « C’est un magazine de 176 pages et un projet éditorial qui nous a pris trois mois de production, et a mobilisé de nombreuses expertises avec des contributions qui permettent d’éclairer tous les enjeux politiques, économiques et sociaux que représente la République nouvelle. Merci à toutes les personnalités, toutes les institutions qui nous ont apporté leur soutien, qui ont cru en notre projet et qui ont facilité notre travail en acceptant de répondre à nos questions, en nous fournissant de la documentation, et en participant d’une manière ou d’une autre à ce projet inédit et d’envergure, que nous comptons d’ores et déjà renouveler ».
Pour lui, l’an 2018, est l’année de l’Intelligent d’Abidjan : « Nous comptons célébrer cet anniversaire tout au long de l’année, de janvier à décembre 2018. Nous allons faire parler de l’Intelligent d’Abidjan à travers une série d’activités et d’événements que nous sommes en train de mettre en place. Nous organiserons au moins un événement par mois, afin de témoigner de ces 15 ans d’histoire et d’engagement entre notre journal et la Côte d’Ivoire, entre notre journal et l’Afrique, entre notre journal et le monde. Nous allons montrer comment l’Intelligent d’Abidjan a pu réaliser un tel parcours, en restant un journal crédible et influent ».
Ce sont notamment des projets éditoriaux, des rencontres terrain, des débats et des échanges, des regards croisés, des campagnes d’affichage, un film institutionnel qui meubleront cet anniversaire. Aussi, les difficultés économiques de la presse, les problèmes de diffusion, le rôle de l’État, la contribution des entrées privées et publiques, et le rôle des banques seront à l’ordre du jour.
« La presse papier n’est pas morte. Il ne faut pas qu’elle meure, afin de préserver la démocratie qui repose sur le droit à l’information pour nos concitoyens. Notre ambition est de montrer qu’il y’a dans le secteur de la presse, de la vitalité et du dynamisme », a-t-il lancé.
Aux lecteurs de l’IA, Alafé Wakili s’est voulu rassurant : « Nous voulons encore aller loin, poursuivre notre travail pendant de nombreuses années, sur 15 ans encore, 30 ans, 50 ans pourquoi pas. Ce que nous avons créé voici 15 ans doit continuer, lorsque nous passerons le relais ».
Un grand rassemblement populaire et festif mettra fin à cette célébration. Le premier rendez-vous, a lieu le 8 février 2018, à l’espace Garden, à Attoban.
Roxane Ouattara