AFRIKIPRESSE- Paris . Depuis Paris où il s’est retrouvé après un bref séjour à Dakar, le chef du parlement ivoirien a publié une réflexion sur son site internet.
À la suite d’un article paru dans l’hebdomadaire Jeune Afrique sur l’homme pressé qu’il serait, ( un article qui a fait l’objet d’une réponse musclée de son conseiller Franklin Nyamsi qui dénonce une cabale et des mensonges de certaines officines ), Guillaume Soro note une confusion entre «sa précocité» et son prétendu «empressement».
Il s’interroge sur ce qu’il appelle la « diagonale de la haine». Guillaume Soro se sent haï mais le combattant qu’il est, refuse de baisser les bras…..
« Cette nuit, je médite sur la diagonale de la haine. Car sachez-le, chaque contact laisse une trace quelquefois indélébile.
Disons-le tout net: quelle est la différence entre la précocité et l’empressement?
Suis-je pressé quand je suis leader du mouvement Étudiant sous nos tropiques à 22 ans?
Suis-je pressé quand je suis le Secrétaire Général du MPCI contrôlant la moitié de la #Ci225 à 29 ans?
Suis-je pressé parce que je suis nommé Ministre d’État à 30 ans?
Suis-je pressé parce que je deviens le plus jeune ivoirien nommé au poste de Premier Ministre à l’âge de 34 ans ?
Suis-je pressé parce que je suis le plus jeune ivoirien à être élu PAN à 39 ans et presque le plus jeune en Afrique à ce poste?
Précoce peut-être ? N’est-ce pas? Je comprends mieux la diagonale de la haine ! GKS».
Cette réflexion également présente sur sa page Facebook a donné lieu à de nombreuses réactions de soutien, à côté de quelques commentaires dissidents, ou injurieux.
Parmi les commentaires défavorables , celui d’un internaute sur les coups de pouce donnés à la précocité dont le chef du parlement ivoirien a parlé .
Cet internaute se demande en effet selon quel article de la constitution ivoirienne Guillaume Soro a pu devenir Président de l’Assemblée nationale à 39 ans.
Le commentaire faisait ainsi allusion à l’article 48 utilisé par le chef de l’État ivoirien pour permettre au député Guillaume Soro d’être élu chef du Parlement avant même d’atteindre les 40 ans révolus exigés par la constitution ivoirienne, relativement à l’article 35.
Parmi les réactions de soutien, l’on note celle du journaliste Bamba Alex Souleymane, qui a appelé à l’amour après noté que rien ne peut contrarier le destin de Guillaume Soro.
Charles Kouassi