Prévue pour le lundi 28 novembre, la réouverture du procès de Simone Gbagbo a été renvoyée au lendemain. Me Dakaud, l’un des avocats de l’ex-Première dame ivoirienne en donne à Afrikipresse les raisons.
Après une interruption , le procès qui était prévu pour ce lundi 28 novembre 2016 a été renvoyé à Mardi ; quel commentaire faites-vous de ce renvoi ?
Effectivement, l’audience a été renvoyée à Mardi. Nous pensons qu’il n’y a pas de commentaire particulier à faire. Il y a eu un petit problème, il faut trouver une solution. Et je pense que le renvoi rentre dans le cadre de la solution trouvée entre le Parquet, la cour , les avocats de la partie civile et nous les avocats de la défense. C’est dans ce cadre là qu’est inscrit le renvoi d’aujourd’hui à demain.
Vous avez décidé de prendre à nouveau part au procès. Est-ce à dire que vos préoccupations ont été prises en compte en ce qui concerne notamment les droits de votre cliente que l’ensemble du conseil a estimé ‘’bafoués’’ par les autorités judiciaires?
Oui, il faut qu’on revienne au prétoire pour que nous puissions poser les problèmes pour qu’ils puissent êtres résolus. Ce sont des problèmes qui sont liés aux droits de la défense. Il faut qu’on revienne pour qu’ensemble, nous puissions trouver des solutions. Aller jusqu’au bout pour que la vérité triomphe. C’est pour cela que nous nous sommes retrouvés pour faire triompher la vérité.
Est-ce à dire que vous faites désormais confiance à la justice ivoirienne? Pensez-vous qu’elle va jouer franc jeu dans ce procès ?
Chacun joue son rôle. Nous, en tant qu’avocats de La Défense , nous avons un rôle à jouer dans l’intérêt de la défense de notre cliente. Et la cour fera son travail. Ici, le plus important, c’est l’intérêt de la justice et les choses doivent être mises en ordre pour que la vérité triomphe. C’est cela le plus important et je pense que c’est ce qui va être fait. C’est cela qui va guider les uns et les autres dans la prise de décision.
Claude Dassé